Alors que les citoyens subissent des déplacements forcés et que les institutions éducatives et religieuses se trouvent prises pour cible, l’efficacité du Premier ministre Ariel Henry dans le maintien de la sécurité nationale suscite des interrogations.
La préoccupation persiste quant à la sécurité en Haïti, exposant les défis auxquels est actuellement confronté le Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, qui ne cesse de formuler des promesses creuses, alors que l’insécurité « programmée » continue d’éloigner le pays de la stabilité recherchée, comme le notent de nombreux observateurs.
A l’approche de la date fatidique du 26 janvier, marquant la décision de la Cour Suprême du Kenya concernant le déploiement ou non de 1 000 policiers en Haïti, de nouveaux territoires glissent entre les mains des gangs fédérés et rivaux, le plus récent étant le campus universitaire adventiste de Diquini.
Ce campus, où l’adventiste du 7e jour Ariel Henry a jadis exercé ses fonctions, est désormais le théâtre d’incidents malheureux en début de semaine, notamment l’occupation par des bandits agissant à Bizoton. La localité de Dikini 63, abritant le campus, revêt une importance stratégique pour l’Église adventiste du 7e jour en Haïti.
Affiliés au gang de Granravin, ces bandits ont pris le contrôle total de cet espace, englobant une université, des écoles classiques, des dortoirs, des propriétés, un auditorium, une boulangerie, et divers autres lieux importants pour l’Église.
photo-crédit: Amérique.Info7