En Haïti, c’est l’impunité totale pour les gangs criminels qui ont fait des centaines de morts en 2022 sous le régime de Ariel Henry qui, avec un cynisme questionnable, se met à parler d’élections “crédibles et inclusives” en complicité avec Mirlande Manigat, Tet Kale 3.
Jeudi 25 mai 2023 ((rezonodwes.com))– Stewart Rhodes, fondateur de la milice d’extrême droite Oath Keepers, a été condamné jeudi à 18 ans de prison et à trois ans de liberté surveillée après avoir été reconnu coupable de conspiration séditieuse dans le cadre de l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021. Il s’agit de la première peine prononcée à l’encontre d’une personne reconnue coupable de ce chef d’accusation rare, datant de l’époque de la guerre civile et lié à l’émeute.
Vêtu d’une combinaison orange et portant son cache-œil caractéristique sous des lunettes à monture métallique, M. Rhodes s’est adressé hardiment à la cour avant que la sentence ne soit prononcée, se qualifiant de « prisonnier politique » dont la culpabilité est « prédestinée depuis le premier jour ».
« Quel que soit le temps que je passerai en prison, mon objectif sera d’être un Soljenitsyne américain pour dénoncer la criminalité de ce régime », a déclaré M. Rhodes, en se comparant au célèbre dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne et en faisant référence à l’administration Biden.
Le juge Amit Mehta, qui est chargé de superviser l’affaire, a vivement critiqué la façon dont M. Rhodes a qualifié sa condamnation.
« Nous pouvons être en désaccord sur la question de savoir qui est le meilleur dirigeant… mais ce que nous ne pouvons pas avoir – ce que nous ne pouvons absolument pas avoir – c’est un groupe de citoyens qui, parce qu’ils n’ont pas aimé le résultat de l’élection… étaient prêts à prendre les armes pour fomenter une révolution », a déclaré M. Mehta. « C’est ce que vous avez fait.
« Vous n’êtes pas un prisonnier politique, M. Rhodes, a-t-il ajouté. « Vous êtes ici pour cette conduite.
Dans des déclarations de victimes pleines de larmes, des agents des forces de l’ordre et des membres du Congrès ont fait part d’un traumatisme palpable qui, selon eux, restera à jamais gravé dans leur mémoire.
« Ce jour a tout changé », a déclaré David Lazarus, l’agent spécial de la police du Capitole affecté à la protection rapprochée de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants.
