Les sondages d’habitude effectués par télé commande, entre copains-coquins et supporteurs du régime Tèt Kale-PHTK-SDP-Fusion-RNDP, par leur propre institut de sondage, celui-ci viendra-t-il contrecarrer les résultats de OCID démontrant que plus de 8 haïtiens sur 10 soit 84.9%, voient en ce régime, des éléments de corruption et des piyajè patentés des caisses publiques?
Le constat selon lequel la grande majorité des Haïtiens pense que l’État est corrompu est alarmant et soulève des doutes quant à la capacité de l’État à organiser des élections honnêtes et fiables.
Samedi 18 mars 2023 ((rezonodwes.com))–Le rapport du 31 janvier dernier de Transparency International accordant une note exécrable de 17 sur 100 à l’Etat haïtien, dans le chapitre de perception d’indice de corruption, n’a pas pour autant conduit le régime à changer son fusil d’épaule au point que des citoyens sondés à nouveau par OCID, ont gardé la même perception d’un Etat, « mauvais gestionnaire des fonds publics ».
Ces nouvelles opinions soulèvent une question importante quant à la capacité de l’État haïtien avec Dr. Ariel Henry à la tête depuis plus de 18 mois, à organiser des élections honnêtes et fiables, étant donné que plus de 8 Haïtiens sur 10 pensent que ce régime est corrompu. La proportion élevée de personnes qui ont une perception négative de l’État peut en effet remettre en question la capacité de cette équipe illégitime à organiser des élections transparentes et justes, pour la première fois après 8 ans.
La corruption est un fléau qui mine la confiance des citoyens dans leur gouvernement et compromet la légitimité de ses actions. Dans le cas d’Haïti, pays en proie à la violence « planifiée » des gangs, l’opinion publique semble clairement indiquer que la corruption est un problème généralisé qui affecte la gestion des fonds publics et la qualité de vie misérable de la population n’ayant, en réalité, accès à aucun service public efficace.
Organiser des élections honnêtes et fiables nécessite une grande transparence, une impartialité et une éthique irréprochable de la part des autorités électorales. Si la confiance des citoyens dans leur gouvernement est ébranlée, il sera difficile pour ces autorités d’instaurer ces valeurs et de s’assurer que les élections se déroulent de manière juste et équitable surtout que la Républque n’a aucun élu en poste depuis la mi-janvier.
Cependant, il est important de noter que la perception de la corruption peut ne pas être nécessairement liée à la capacité de l’État à organiser des élections honnêtes et fiables. Il existe des exemples dans le monde où des gouvernements considérés comme corrompus ont pu organiser des élections crédibles. Il est également possible que des mesures soient prises pour garantir l’intégrité des élections, même dans des contextes de corruption généralisée, mais, le problème qest que le régime PHTK est tristement célèbre pour la réalisation de « deux tragédies électorales » dans le passé, les nerfs centraux de la crise vécue aujourd’hui.
L’organisation d’élections honnêtes et fiables dépend de la volonté et de l’engagement des autorités électorales à respecter les normes internationales en matière de transparence et d’intégrité. La participation de la société civile, des médias indépendants et des observateurs internationaux peut également aider à garantir la transparence et la responsabilité dans le processus électoral.
Enfin de compte, dans un système politique où la corruption est endémique, le régime au pouvoir est illégitime et inconstitutionnel, les élections peuvent être facilement compromises par ceux qui ont le pouvoir et l’influence financière.
