Lundi 13 mars 2023 ((rezonodwes.com))–
Le Premier Ministre de facto, Dr. Ariel Henry, accusé à tort et à travers de vouloir tout mettre en oeuvre pour provoquer le chaos total en Haïti en vue d’accoucher son plan machiavélique, semblerait déterminé à obtenir l’intervention des forces militaires étrangères malgré l’opposition de nombreux citoyens haïtiens ayant vécu cette expérience.
Le sommet d’Ottawa prévu les 23 et 24 mars prochains entre les deux principaux leaders du continent nord-américain, le président Joe Biden et le Premier ministre Justin Trudeau, se demande Dr. Josué Renaud de l’alliance des droits humains NEHRO, « allait-il susciter une nouvelle occasion bénie pour les gangs à cravate et à sapate fédérés pro-pouvoir G9 et rivaux de démontrer toute la mesure de leur capacité de nuisance vis-à-vis d’une population civile mal en point abandonnée et livrée à elle-même« ? « Ou la violence programmée des gangs« , poursuit-il, « serait-elle la dernière goutte d’eau pour contraindre les deux dirigeants à satisfaire les desiderata de Ariel Henry« ?
En effet, des responsables de l’administration Biden, selon la presse américaine, pressent leurs homologues canadiens de prendre une décision sur la question de savoir si Ottawa dirigera une force multinationale en Haïti pour aider ce pays des Caraïbes en crise dans sa lutte contre le contrôle des gangs, ont indiqué des sources américaines et diplomatiques.
Selon les mêmes sources, « ils espèrent que la visite au Canada du président Joe Biden, la semaine prochaine, mettra fin à des mois de débats sur la question ».
Par ailleurs, Karine Jean-Pierre, secrétaire de presse de la Maison-Blanche, a déclaré dans un communiqué que le voyage du président à Ottawa les 23 et 24 mars comprendrait des discussions sur les défis régionaux, y compris « l’instabilité en Haïti ».
D’autre part, un responsable du Conseil national de sécurité a indiqué que, lors de leur visite au Mexique en janvier, MM. Biden et Trudeau s’étaient engagés à poursuivre leur collaboration dans ce domaine, et que les deux dirigeants discuteraient de la situation en Haïti lorsqu’ils se rencontreraient à nouveau ce mois-ci à Ottawa.
« Les États-Unis restent déterminés à fournir de l’aide au peuple haïtien tout en demandant des comptes à ceux qui sont responsables de l’atteinte à la stabilité du pays », a déclaré le responsable. « Nous restons en coordination avec nos partenaires sur les prochaines étapes pour répondre aux besoins urgents de sécurité en Haïti, y compris le soutien à la police nationale haïtienne.
Entre-temps sur le terrain, le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, accusé d’entretenir des liens directs avec les gangs criminels G9, continue de façon unilatérale d’engager l’Etat d’Haïti dans une crise sans fin en installant manu military 8 nouveaux juges de sa cour royale, en dehors de toutes procédures légales et constitutionnelles.
En 1915, lorsque le président haïtien Jean Vilbrun Guillaume Sam a été assassiné dans les rues de Port-au-Prince par une foule, les États-Unis sont rapidement intervenus et ont pris le contrôle des intérêts politiques et financiers d’Haïti. L’occupation de 19 ans qui en a résulté, ainsi que l’intervention musclée des États-Unis dans les affaires intérieures d’Haïti, y compris les récentes élections, ont été citées à maintes reprises par les détracteurs de l’intervention étrangère et ont contribué à la réticence de l’administration à l’égard de l’intervention étrangère. Mais de tout cela , Ariel en rit et s’en moque!