Le régime de Ariel avec ce grand déficit de légitimité et par-dessus d’étre le meilleur élève à l’école de la corruption et de l’impunité, arriverait-il à délivrer la marchandise là où les PMs de facto Lapin, Jouthe et Claude Joseph ont piteusement échoué?
Dimanche 12 mars 2023 ((rezonodwes.com))–
Haiti a longtemps été aux prises avec des problèmes politiques, tout particulièrement après l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines. Toutefois, depuis 1987, les élections y sont souvent controversées et entachées de fraudes et d’irrégularités graves, ce qui constitue le principal problème auquel est confronté le pays jusqu’à engendrer cette grave crise traversée depuis l’avant-7 février 2021.
Les élections frauduleuses en Haïti, à l’analyse, sont souvent le résultat de multiples facteurs, notamment la corruption, l’influence étrangère et l’instabilité politique. Le pays est désormais connu pour sa pauvreté, l’impunité garantie par son système judiciaire et la violence programmée des gangs. De plus, le manque de transparence et la corruption des juges électoraux – Affaire Yolette Mengual – sont des problèmes récurrents dans le processus électoral haïtien.
Depuis le renversement du régime dictatorial de Jean-Claude Duvalier en 1986, Haïti a organisé de nombreuses élections, mais presque toutes des élections-sélections mises à part celle du 16 décembre 1990. Cependant, ces scrutins ont souvent été par la suite contestés et ont entraîné des violences, des manifestations et des troubles civils. La fraude électorale a été signalée à plusieurs reprises, notamment en 1987, 1990, 2000, 2006, 2010 et 2015. Et 2023, avec une crise lassante, devrait ajouter à la consécration d’une « République bananière » si Ariel Henry et Mirlande Manigat persistaient dans leurs oeuvres démoniaques et d’esclaves à talent obéissants aux ordres manifestement destructifs pour l’avenir de la Nation.
Plus loin, l’un des principaux problèmes des élections litigieuses en Haïti serait la polarisation politique, twòp pati politik nan valiz. Les partis politiques et ou particules politiques haïtiens sont souvent divisés le long de lignes idéologiques et ethniques, ce qui rend difficile la formation de coalitions et la tenue d’élections pacifiques et transparentes. De plus, l’influence étrangère dans les élections haïtiennes depuis 1915 et renforcée avec l’imposition d’un Core Group et sa fameuse table de tabulation, est souvent considérée comme un facteur important dans la contestation des résultats électoraux qui finissent tout de même par être imposés sous la menace de koupe viza et maintenant le brandissement de « sanctions ».
En outre, le manque de transparence dans le processus électoral en Haïti, pays des copains-coquins, est un problème majeur. Les résultats des élections sont souvent douteuses en raison d’allégations de fraude, de corruption et de manipulation. Les problèmes de logistique, tels que les erreurs dans les listes électorales et les irrégularités dans le vote, ont également contribué à la contestation des élections en Haïti.
Enfin, la violence est un autre problème majeur des élections contestables en Haïti. Les élections ont souvent été accompagnées de violences, de manifestations et de troubles civils, ce qui a créé une situation instable et dangereuse pour les électeurs.
Pour résoudre ces problèmes, il est nécessaire d’améliorer la transparence et l’intégrité du processus électoral, de renforcer l’indépendance de la commission électorale et de promouvoir la participation et l’engagement civique des citoyens. Mais tout passe et se fait avant tout par et avec un gouvernement dûment légitime établi dont aucun des membres n’est dénoncé de patronage quelconque d’un candidat officiel, non plus n’est soupçonné de corruption, ni d’assassinat, ni d’assocuation de malfaiteurs.
