Haïti – 7 février 1986 | Le dictateur Bébé Doc, contraint de laisser le pays, met fin à la dynastie des Duvalier

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Durant leur régime, les Duvalier père et fils ont été accusés de nombreux abus de pouvoir, y compris la torture, les exécutions extrajudiciaires et la corruption massive. Le départ de Jean-Claude Duvalier a été accueilli avec soulagement et espoir par la population haïtienne, qui espérait voir l’avènement d’une nouvelle ère de démocratie et de justice. Mais hélas en vain !

Samedi 4 février 2023 ((rezonodwes.com))–

Le 7 février 1986 marque le jour où le 9ème président à vie d’Haïti Jean-Claude Duvalier, également connu sous le nom de « Baby Doc », a été contraint de quitter le pays après de nombreuses années de régime autoritaire et de corruption.

Duvalier n’ayant en poche qu’un simple Bac2, a pris le pouvoir en avril 1971 suite à la mort de son père-dictateur, Dr. François Duvalier, également connu sous le nom de « Papa Doc ». Pendant son règne, Jean-Claude Duvalier a été accusé de multiples violations des droits de l’homme, de corruption massive et de détournement de fonds publics.

Le 7 février 1986, suite à des manifestations massives et à une pression croissante de la communauté internationale, Duvalier a finalement quitté le pays avec sa famille et est parti en France. Cet événement a été accueilli avec soulagement et joie par la population haïtienne, qui a espéré une transition vers la démocratie et un avenir meilleur.

Bien que Duvalier soit parti, les problèmes politiques, économiques et sociaux en Haïti ont persisté et le pays a continué à faire face à des défis importants. Les années qui ont suivi ont été marquées par la violence politique et l’instabilité, avec plusieurs coups d’État et gouvernements militaires et pseudos-démocrates. Durant leur régime, les Duvalier ont été accusés de nombreux abus de pouvoir, y compris la torture, les exécutions extrajudiciaires et la corruption massive. Le départ de Jean-Claude Duvalier a été accueilli avec soulagement et espoir par la population haïtienne, qui espérait voir l’avènement d’une nouvelle ère de démocratie et de justice.

Cependant, les années qui ont suivi ont été marquées par la violence politique et l’instabilité, avec plusieurs coups d’État et gouvernements militaires.

Depuis la chute de la dictature des Duvalier en février 1986, Haiti a connu une série d’instabilités politiques et économiques qui ont perturbé son développement démocratique. La transition vers la démocratie a été entravée par des conflits internes, des coups d’État et des élections frauduleuses planifiées, ce qui a entraîné un manque de stabilité politique et de confiance dans les institutions démocratiques inexistantes aujourd’hui sous le règne du gouvernement autoritaire Ariel Henry.

Malgré les efforts de la communauté internationale pour soutenir la « démocratie » en Haiti, avec l’imposition de dirigeants à moralité douteuse, – Michel Martelly en particulier – les gouvernements successifs ont été incapables de garantir la protection des droits de l’homme et de faire respecter les libertés fondamentales, comme la liberté d’expression et la liberté de la presse et la libre circulation des biens. De plus, la corruption, le banditisme d’Etat et l’institutionnalisation des gangs par PHTK posent toujours un problème sérieux dans le pays, ce qui a entravé les efforts pour renforcer les institutions démocratiques et stimuler l’économie.

En conséquence, la démocratie en Haiti reste un défi important et les citoyens haïtiens continuent de chercher un gouvernement stable et représentatif. En dépit de ces défis, le 7 février 1986 reste un jour important dans l’histoire d’Haïti, comme un tournant vers un avenir meilleur et plus démocratique pour le pays.

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