le taux de popularité du premier ministre Ariel Henry est actuellement au plus bas. Peut-il être toujours imposé à la tête de l’Etat?
Vendredi 27 janvier 2023 ((rezonodwes.com))
Même si le Premier ministre de facto, Ariel Henry, qui a toujours manifesté le plus grand mépris pour la dignité de la personne humaine, pour un professionnel de la santé, tout au moins, la nation espérait qu’il allait jeudi faire la différence bien avant de prendre l’avion pour Port-au-Prince. Un tweet de la Primature compatissant avec les parents des policiers lâchement assassinés mercredi à Liancourt, n’est jamais arrivé. Quelle déception! Après viendront les beaux discours!
Cette équipe gouvernementale d’apatrides confirmés mise en place depuis plus d’un an, avec une mission spécifique dont les tendances, tenants et aboutissements apparaissent au grand jour avec la signature d’un dernier accord truffé de faux en écriture, a fait plus de tort à la population qu’aucune autre administration, en un temps si court, n’en a causé auparavant. La misère, le choléra, l’inflation flirtent avec l’insécurité « programmée » et la corruption.
Si toutefois, Dr. Ariel Henry est encore aux commandes de la nation, une des rares compétences qui obéit aux commandes sans se plaindre ni se faire prier, il est temps de se manifester, de passer à l’action pour assurer la sécurité et la protection de tous les citoyens. C’est inacceptable que l’on se met à parler de referendum, d’élections « libres et sincères », alors que le Palais de Justice est occupé par des gangs depuis le mois de juin dernier et que « Gonaives pa Martissant« .
Le Premier ministre sans état d’âme semble considérer la déploration des incidents comme la chose la plus facile à faire sans prendre des dispositions concrètes pour éviter qu’ils ne se reproduisent. Cependant, cela ne suffit pas pour assurer la sécurité et la protection des citoyens. Les déclarations de regret ne suffisent pas non plus à compenser les pertes en vies humaines et les souffrances causées par la proximité connue de l’Etat avec les gangs criminels, dénoncent souvent les leaders de RNDDH et NERHO.
Il est crucial que le Premier ministre de facto, en mission pour conduire le pays à l’occupation programmée, prenne des mesures concrètes pour identifier les causes profondes des incidents du jeudi 26 janvier 2023 et mettre en place des solutions pour les prévenir à l’avenir. Les Haïtiens que le monarque Henry Nul ne pourra jamais considérer comme ses mandants, attendent des actions concrètes de sa part et de ses principaux tuteurs le gardant en selle malgré son incapacité totale à diriger, pour assurer leur sécurité et leur protection.
Trop de sang d’innocent a coulé. Ça suffit après l’année meurtrière de 2022! Il est venu le temps pour Ariel Henry de passer de la parole aux actes, s’il est encore le dirigeant de facto d’Haiti qui gouverne sans gouverner.
Mais depuis jeudi, le gouvernement a fait preuve de silence suite aux graves incidents survenus à l’aéroport et également à la résidence du Premier ministre.
Les détails de l’incident restent flous, à part des articles de presse publiés informant de la situation chaotique du pays, et aucune déclaration officielle n’a été faite à ce sujet. Les citoyens demandent des réponses sur ce qui s’est passé et pourquoi ils n’ont pas été informés plus de vingt-quatre heures plus tard. Il est important que ce gouvernement impopulaire réponde aux préoccupations légitimes des citoyens et apporte des réponses claires et précises sur ce qui s’est passé.
Il est inquiétant de se demander ce que manigancent les tuteurs pour ce peuple défavorisé. Les conciliabules secrets ne rassurent pas les gens et ne favorisent pas la confiance envers les tuteurs d’Ariel qui veulent à tout prix maintenir sur le terrain une équipe édentée et décriée une énième fois.
Attention à l’infiltration des gangs dans les mouvements de revendications, la seule porte de sortie de son silence qu’attend probablement Ariel Henry pour venir déclarer « oui, c’est moi qui gouverne aussi longtemps que mes tuteurs et les oligarques recrutent un nouvel esclave à talent doux et obéissant tout comme moi« .
caricature: Castro Desroches
