Ariel Henry va rebondir pour imposer son HCT et sa 3e tragédie électorale PHTK, une tâche à laquelle s’attelle Me Andre Michel, témoin en première loge de l’avènement PHTK3 et PHTK4.
Jeudi 26 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–Des dizaines de policiers armés ont attaqué jeudi la résidence privée du Premier ministre haïtien Ariel Henry, dans le cadre d’un mouvement de protestation contre l’indifférence des autorités face à la mort de plus d’une dizaine de policiers aux mains de groupes armés ce mois-ci.
Lors de l’attaque de la résidence de Henry, située dans le secteur de Delmas 60 à Port-au-Prince, des dégâts matériels ont été signalés et des tirs nourris ont été entendus, tandis que plusieurs véhicules ont été laissés avec des vitres brisées, ont rapporté les médias locaux.
Le premier ministre doit rentrer jeudi d’Argentine, où il a participé mardi – comme simple figurant – au sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).
Pour empêcher l’atterrissage de l’avion qui le ramènera dans le pays, les manifestants se sont rendus à l’aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince, où ils ont dressé des barricades et brûlé des pneus, paralysant le trafic.
La tension est à son comble jeudi dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et ses environs, où l’on rapporte des tirs incessants, quelques heures après que sept policiers aient été tués par des groupes armés à Savien, dans le département haïtien de l’Artibonite, portant à dix le nombre de policiers tués violemment en deux semaines.
Face à la situation tendue, certaines écoles ont renvoyé leurs élèves chez eux et la population tend à quitter les rues de la capitale, où la présence policière s’est faite rare ces derniers jours.
En 2022, au moins 55 policiers ont été tués dans le pays, dans un contexte marqué par une détérioration du climat sécuritaire et dominé par des attaques armées, une augmentation des enlèvements, des vols et des viols.
Plongé depuis des années dans une crise sociopolitique et économique, Haïti a vu sa situation s’aggraver encore après l’assassinat en juillet 2021 du président de l’époque, Jovenel Moïse.
