La photo officielle des présidents d’Amérique latine et des Caraïbes au sommet du Celac… Qui manque à l’appel ?

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Le monarque-président-premier ministre Ariel Henry est de tout repos car sa cause est bien plaidée mardi par devant le Conseil de Sécurité. Il est confirmé qu’il est bien à la tête de Banana Republic.

Mardi 24 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–Le 7e sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) a débuté mardi à Buenos Aires avec l’annulation du voyage de Nicolás Maduro la veille et le retour au forum multilatéral du Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Les représentants des 33 pays de la région, dont une quinzaine de chefs d’État et de gouvernement, ont été reçus à 10h00 (13h00 GMT) à l’hôtel Sheraton de Buenos Aires, lieu de la réunion, par le président argentin, Alberto Fernandez.

Les premiers à saluer l’hôte ont été Luis Arce (Bolivie), Luis Lacalle Pou (Uruguay) et Mario Abdo Benítez (Paraguay), suivis de Xiomara Castro (Honduras) et Luis Abinader (République dominicaine).

Étaient également présents le Chilien Gabriel Boric et le Colombien Gustavo Petro, idéologiquement proches de Fernández, ainsi que les pays des Caraïbes Philip Davis (Bahamas), Mía Mottley (Barbade), Mark Philips (Guyane), Ariel Henry (Haïti) et Ralph Gonsalves (Saint Vincent et les Grenadines).

Mais le point fort du sommet est le retour à la Celac du Brésil, qui a quitté le forum en 2020, pendant le mandat de Jair Bolsonaro (2019-2023), estimant qu’il « donnait la part belle aux régimes non démocratiques, comme ceux du Venezuela, de Cuba ou du Nicaragua ».

Le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a été le dernier à entrer dans l’hôtel Sheraton et a été accueilli par une accolade enthousiaste de Fernández, avec qui il entretient une relation étroite.

« Un Celac sans le Brésil est un Celac beaucoup plus vide », a déclaré M. Fernández dans son discours d’ouverture.

Et Maduro ?

La présence de Nicolás Maduro était le grand point d’interrogation de ces derniers jours. L’incertitude quant à sa participation est restée presque jusqu’à la fin.

Lundi après-midi, le régime a fait état d’un prétendu « plan d’agression » de la « droite néofasciste » contre la délégation que devait conduire M. Maduro, et a annoncé que le ministre des affaires étrangères Yván Gil se rendrait à sa place.

« Aucune menace ou agression ne pourra arrêter la vague progressiste qui s’est levée en Amérique latine et dans les Caraïbes pour construire l’union définitive de nos peuples. Le Venezuela élève sa voix bolivarienne pour défendre l’intégration régionale », a déclaré M. Maduro sur son compte Twitter mardi.

L’éventuel voyage de Maduro a suscité une controverse et un rejet généralisé en Argentine, où les dirigeants de l’opposition de droite ont demandé que Maduro soit déclaré « persona non grata ».

Même la présidente du parti Proposition républicaine (le même parti que l’ancien président Mauricio Macri), Patricia Bullrich, avait prévu de le dénoncer à la DEA afin qu’il soit arrêté pour sa participation au « Cartel des soleils ».

En revanche, Miguel Díaz-Canel a bien fait le déplacement à Buenos Aires, lui qui a déclaré sur son compte Twitter quelques minutes avant le début du sommet que l’intégration de l’Amérique latine et des Caraïbes est « indispensable ».

Du côté nicaraguayen, le ministre des Affaires étrangères, Denis Moncada, était présent au nom du président Daniel Ortega.

Le Mexicain Andrés Manuel López Obrador, qui n’a pas l’habitude de participer à ce type d’événement, et l’Equatorien Guillermo Lasso ont également fait défaut.

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, n’était pas présente non plus, en raison de la crise qui sévit dans ce pays andin.

source: Efe

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