Pour demander un permis humanitaire, les immigrants de ces quatre pays doivent avoir un parrain aux États-Unis qui leur garantit un logement et de la nourriture, entre autres nécessités.
Lundi 23 janvier 2023 ((rezonodwes.com))– Les autorités américaines chargées de l’immigration ont rappelé lundi aux migrants originaires de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela que depuis dimanche, un plan est en vigueur qui leur permet d’être immédiatement expulsés vers le Mexique s’ils n’ont pas obtenu l’approbation préalable d’une demande de permis humanitaire pour entrer dans le pays.
Le service américain des douanes et de la protection des frontières (CBP) a réaffirmé que les immigrants originaires de ces quatre pays doivent demander une autorisation préalable pour se rendre aux États-Unis, et que ceux qui entrent dans le pays sans papiers seront expulsés vers le pays voisin « dans les meilleurs délais ».
Le 5 janvier, le président Joe Biden a annoncé un plan visant à endiguer l’important flux d’immigrants traversant la frontière sud du pays. Dans le cadre de ce plan, les États-Unis accepteront chaque mois quelque 30 000 demandeurs d’asile originaires du Venezuela, de Cuba, du Nicaragua et d’Haïti, en élargissant un programme qui accordait déjà des permis humanitaires aux Vénézuéliens.
Les personnes expulsées vers le pays voisin pour avoir franchi la frontière sud de manière irrégulière ne pourront pas avoir accès aux permis humanitaires, et celles qui arrivent « illégalement » au Panama et au Mexique ne pourront pas non plus en faire la demande, a réaffirmé le CBP dans ses messages sur Twitter.
Pour demander un permis humanitaire, les immigrants de ces quatre pays doivent avoir un parrain aux États-Unis doivent avoir un parrain aux États-Unis qui garantit de leur fournir un logement et de la nourriture, entre autres nécessités.
Avec ce plan, la Maison Blanche vise à contenir l’arrivée de migrants à la frontière sud des États-Unis, qui continue d’enregistrer un grand nombre de cas.
Toutefois, il a noté que les Vénézuéliens, qui constituaient auparavant une partie de cette augmentation, continuent d’arriver en « nombre beaucoup plus faible en raison du processus de contrôle migratoire qui comprend des expulsions vers le Mexique et des voies légales » mis en œuvre depuis octobre dernier.
« Le nombre de Vénézuéliens est passé d’environ 1 100 par jour (la semaine précédant l’annonce de ce processus), à environ 100 par jour de manière constante tout au long du mois de décembre.
