Washington, dimanche 9 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Dimanche après-midi, à l’appel de plusieurs organismes de défense de droits humains incluant NERHO, Black Alliance for Peace, des dizaines de personnes ont marché dans les rues de Washington, DC, « pour protester contre la politique américaine en Haïti appuyant à l’aveuglette un régime illégitime, criminel et corrompu« .
Les manifestants qui ne courent aucun risque d’être bombardés à coup de gaz lacrymogènes comme c’est le cas en Haiti avec les hommes du DG Frantz Elbé, au service du pouvoir PHTK, ont demandé à l’administration Biden « de cesser de soutenir un régime corrompu qui a plongé Haïti dans le chaos« .
Ils ont également exigé des Etats-Unis de « laisser les Haïtiens décider de leur propre avenir« , car effectivement le 18 novembre 1803, sans l’aide d’aucun gouvernement étranger, l’armée indigène avait mis la France hors d’état de nuire les haïtiens, mais revenue en force sur le terrain avec le Core Group.
Des informations de presse sur le terrain de Michel Martelly à Jovenel Moise et Claude Joseph et Ariel Henry, révèlent d’importantes connexions entre le régime PHTK1, PHTK2 et PHTK3 et les gangs, en ce sens, affirment des manifestants à Washington interrogés par un envoyé spécial de Rezo Nòdwès, »la coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV ne peut en aucun cas, en plus d’être dépourvue de toute légitimité, recommander l’occupation du territoire national. C’est inacceptable. »
A quoi sert le Core Group?
Black Alliance for Peace (BAP), dans un document publié sur son site a rappelé que le Core Group qui a nommé l' »esclave à talent », Dr. Ariel Henry, premier ministre, en dehors des normes constitutionnelles haïtiennes, « a été créé pour coordonner les différentes branches et éléments de l’occupation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH)« .
Le Core Group, a défini BAP, « n’est ni neutre ni passif« . Ce groupe de syndicat d’ambassadeurs étrangers, selon la définition du Sénateur Joseph Lambert, « joue un rôle actif et interventionniste dans les affaires politiques quotidiennes d’Haïti. Il s’est efforcé d’étendre et de protéger les intérêts économiques étrangers en Haïti« .
Les blancs du Core Group qui tirent les ficelles du Dr. Ariel Henry jusqu’à exiger celui-ci, à solliciter une intervention militaire dans son pays, sous prétexte de combattre des gangs fédérés, « est constamment intervenu dans les affaires politiques souveraines d’Haïti, souvent sans la collaboration ou le consentement du gouvernement haïtien« , a souligné BAP notant que « le mandat du groupe restreint n’est pas limité dans le temps ; théoriquement, il pourrait être en place à perpétuité« .
