Paradoxe! « Le Conseil de Sécurité s’apprête à sanctionner des gangs en Haiti alors que le ministre Jean Victor Généus dont le gouvernement flirte avec les gangs, au vu et au su de tous, se retrouvait samedi à la tribune des Nations-Unies« .
Généus a bossé incroyablement fort dans les régimes Aristide (1991), Préval, Martelly, Jovenel et Ariel Henry. Yon pass patou!
Dimanche 25 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Des haïtiens de la communauté de Boston dans laquelle évoluait, il fut un temps, Jean Victor Généus, déclarent constater avec « tristesse » comment celui-ci « un marxiste-léniniste se transforme aujourd’hui en caisse résonnante de ‘bandi legal‘ et gangs du parti d’extrême-droite Tèt Kale-PHTK », a dénoncé Josué Renaud, un résident de l’Etat de Massachusetts, Etats-Unis.
« C’est triste de regarder Généus samedi à la Tribune des Nations-Unies entrain de relayer le message d’Ariel Henry, un ignorant analphabète fonctionnel anti-peuple« , a fustigé Dr. Josué Renaud de l’organisme de droits humains NERHO rappelant le passé de M. Généus qui, selon lui, n’a jamais raté l’occasion de s’afficher comme un disciple « maoiste-marxiste et léniniste ».
« Quelle mal-gaieté si triste et profonde lorsqu’on vient d’en rire alors qu’il fallait en pleurer« , s’est lamenté Renaud à l’écoute de « Généus débiter des sottises pour tenter de vendre un programme d’occupation du territoire national au profit de l’extrême-droite sans état d’âme« .
« Après son intervention à l’OEA, quoi de nouveau, Généus avait-il à dire samedi à l’ONU« , s’est questionné le dirigeant exécutif de NERHO appelant les haïtiens à ne pas lâcher prise « pour foutre Ariel Henry hors-jeu« .
Rappelons que le Premier ministre contesté, Dr. Ariel Henry, n’ayanyt pas pu obtenir l’assentiment de ses tuteurs pour venir à New York, a dû confier à M. Généus la lourde responsabilité de faire débarquer – éventuellement – une nouvelle force d’occupation en Haiti « sous prétexte de venir combattre des gangs fédérés par le pouvoir PHTK et Binuh« . Ce projet appuyé subtilement par Ariel Henry, est rejeté par un groupe d’intellectuels haïtiens dans une lettre ouverte adressée à M. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations-Unies.
