ONU | Interconnected Disaster Risks 2021/2022 – Le séisme du 14 août en Haïti cité parmi les 10 catastrophes mondiales survenues en un an, évaluées à US$280 milliards

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Le rapport consulté par Rezo Nòdwès, est disponible à l’adresse suivante: https://interconnectedrisks.org/. Il propose également de renforcer la gouvernance afin d’accroître la capacité des institutions à développer des initiatives visant à réduire les risques de catastrophe.

Mercredi 31 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Les catastrophes survenues entre 2021 et 2022, y compris le séisme dévastateur du 14 aout 2021 en Haiti, ont coûté la vie à quelque 10 000 personnes et ont coûté 280 milliards de dollars, selon un rapport de l’ONU, indiquant que les catastrophes environnementales sont liées, mais que les solutions le sont aussi.

Le rapport « Interconnected Disaster Risks 2021/2022« , rédigé par des chercheurs de l’Université des Nations unies, analyse dix catastrophes survenues entre 2021 et 2022 dans le monde et influencées par des facteurs économiques, politiques, sociaux ou environnementaux.

Parmi les catastrophes analysées, citons :

la vague de chaleur en Colombie britannique (Canada),
le tremblement de terre en Haïti,
l’ouragan Ida,
les inondations à Lagos,
les incendies en Méditerranée,
l’insécurité alimentaire à Madagascar,
la sécheresse à Taïwan,
l’éruption du volcan Tonga,
la disparition du vaquita
et des éléphants errants.

Selon les experts, ces événements ont été sélectionnés pour leur visibilité et leur représentation d’un « problème mondial plus large qui a changé ou changera des vies dans le monde entier« , mais ils identifient aussi des solutions, qui sont également interconnectées et peuvent être développées pour prévenir des événements futurs ou gérer les problèmes de ceux qui se sont déjà produits.

Ils soulignent également que pour comprendre les « conditions sous-jacentes » à l’origine de ces catastrophes, il est nécessaire de regarder « sous la surface » et d’identifier les facteurs à l’origine de ces catastrophes, en pointant du doigt des problèmes tels que la déforestation et l’urbanisation.

Ils citent en exemple les glissements de terrain « dévastateurs » survenus lors du tremblement de terre en Haïti, la formation de tempêtes de sable dans le sud de Madagascar et l’envasement de réservoirs d’eau à Taïwan.

Un problème mondial plus vaste

Selon le document, la déforestation est causée par des « intérêts économiques » sans tenir compte des conséquences environnementales, une cause fondamentale définie comme la « sous-estimation des coûts environnementaux ».

Ils soulignent toutefois que les « moteurs » des catastrophes sont déterminés par des « causes profondes communes« , telles que les « systèmes économiques ou politiques« .

Mais elle vise également à préserver les ressources en eau et les denrées alimentaires en période de pénurie, comme en témoignent la disparition du vaquita et la sécheresse à Taïwan. Le rapport, disponible à l’adresse https://interconnectedrisks.org/, propose également de renforcer la gouvernance afin d’accroître la capacité des institutions à développer des initiatives visant à réduire les risques de catastrophe.

Pour ce faire, les chercheurs affirment qu’il faut laisser la nature agir, notamment en recourant au « brûlage dirigé » pour prévenir les méga-incendies.

Redistribuer les ressources entre les générations, les pays et les groupes de personnes présentant des vulnérabilités différentes ou demander l’inclusion de parties prenantes qui sont rarement entendues signifiera que certains devront partager leurs ressources plus largement qu’ils ne le font actuellement, concluent les chercheurs des Nations unies.

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