Le Parti Réveil d’Haïti (PRH) blâme le projet de dialogue initié n’étant autre « qu’un partage de gâteau » entre Ariel Henry, André Michel et autres sympathisants PHTK

0
893

Toutes les initiatives de dialogue engagées par le pouvoir de facto, hors des préoccupations populaires, concourent à une démarche de partage du gâteau, de l’avis de Maurice Lapierre, président du parti Réveil d’Haïti.

Mercredi 3 aout 2022 ((rezonodwes.com))– Le pasteur Maurice Lapierre part en guerre contre « les fossoyeurs » de la nation qui, soutient-il, profitent de la vulnérabilité de la population haïtienne pour asseoir leur empire opulent.

Dans le cadre d’une interview accordée à Rezo Nòdwès, le dirigeant d’Église désapprouve le projet de dialogue encouragé par le chef du gouvernement de facto, dans la perspective, laisse-t-il entendre, de résorber la crise, alors qu’au fond, c’est le partage de gateau qui prime.

Selon M. Lapierre, toute démarche politique qui ne s’inscrit pas dans la dynamique d’adresser les défis de l’heure, s’apparente à un exercice vide, sans consistance. Il identifie des préoccupations qui méritent des réponses célères dont la crise du carburant, l’insécurité, les massacres contre la population civile, l’inflation galopante.

À propos du renouvellement du mandat du Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), le pasteur Lapierre dit espérer des décisions concrètes de l’instance onusienne afin de venir à bout de l’insécurité. La représentante du Secrétaire général de l’Organisationdes Nations-Unies (ONU ), Antonio Guterres, en Haïti, Helen M. Lalime est appelée à justifier sa présence dans le pays par des initiatives visant à adresser le banditisme et la criminalité qui s’érigent en norme.

Dans la foulée, Lapierre blâme le haut-commandement de la Police nationale d’Haïti (PNH) qui fait montre d’un certain manque de volonté à traquer les gangs. Cette tendance prouve qu’un secteur profite de la situation politique instable et de l’insécurité pour faire leur beurre, selon les analyses de l’homme d’Église.

L’appel à une conscience collective pour porter les dirigeants à agir s’impose, prône le
dirigeant d’assemblée protestante, également responsable de parti politique. En ce qui
concerne l’initiative d’élaboration d’un agenda de dialogue, il y dénonce un schéma
classique défini par certains signataires de l’Accord du 11 septembre dont André Michel,
Edmonde Supplice Beauzile, Marjorie Michel visant à « partager le gâteau » pour faire fi du contexte socioéconomique préoccupant, décortique Maurice Lapierre.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.