« Les naufragés de l’enfer du Darien sont parmi les conséquences les plus cruelles laissées par un régime responsable de crimes contre l’humanité«
Selon le Service national des frontières du Panama (Senafront), 4 442 migrants sont entrés au Panama en janvier, dont 1 153 Vénézuéliens et 653 Haïtiens. D’autre part, jusqu’à présent en 2022, quelque 28 079 Vénézuéliens ont traversé la dangereuse jungle de Darien.
Mardi 26 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–Le désespoir de la terrible crise humanitaire au Venezuela et la misère, l’insécurité d’état « programmée » en Haiti ont conduit des centaines de migrants à marcher sur de longues distances, à traverser des montagnes difficiles où les températures sont basses et des jungles dangereuses qui menacent leur vie. Actuellement, les Vénézuéliens en nombre imposant par rapport aux haïtiens en proie à la violence des gangs chez eux, constituent la plus grande population de migrants à traverser la dangereuse jungle de Darien, également connue sous le nom de jungle de l’enfer. Cette région est située dans les zones frontalières entre le Panama et la Colombie.
Ces derniers jours, une centaine de migrants vénézuéliens ont été portés disparus dans la jungle de Darien. Leurs proches ont signalé qu’ils n’ont pas pu communiquer avec eux.
Selon le commissaire vénézuélien du Secrétariat général de l’Organisation des États américains (OEA), David Smolansky, ce nombre impressionnant de personnes disparues s’ajoute au nombre de Vénézuéliens tués dans la jungle de Darien. Quatre Vénézuéliens sont morts ces dernières semaines, dont deux mineurs.
Smolansky a déclaré que « les Vénézuéliens ont dépassé les Haïtiens, les Cubains et les Colombiens en tant que plus grande population de migrants à traverser le Darién en 2022″. Il a révélé que « de janvier à mai, on estime que 17 262 migrants et réfugiés vénézuéliens ont franchi cette « prise ». L’enfer sur terre. L’année dernière, au moins 150 000 Vénézuéliens ont réussi à entrer aux États-Unis. Ce pays est la principale destination des migrants vénézuéliens qui traversent la jungle de Darién« .
De même, le commissaire de l’OEA a ajouté : « Les naufragés, les marcheurs et l’enfer du Darien sont parmi les conséquences les plus cruelles laissées par un régime responsable de crimes contre l’humanité. En plus d’avoir causé la quatrième plus grande famine du monde. 6,2 millions de Vénézuéliens ne fuient pas un pays qui a été réparé« . Une situation similaire que vivent également les haïtiens, mais l’OEA, un grand soutien au régime corrompu de Port-au-Prince, n’en tient pas compte dans son rapport.
Selon la Plateforme régionale de coordination inter-agences pour les réfugiés et les migrants au Venezuela (R4V), environ 6 150 000 personnes ont quitté le Venezuela depuis le 12 juillet. Sur ce nombre, 5 090 000 vivent en Amérique latine et dans les Caraïbes.
