En Haiti, souligne le rapport du Département d’Etat, « les tribunaux accordent facilement la liberté sous caution – en partie à cause de la surpopulation carcérale – même aux personnes accusées de crimes violents ».
This despite the government failing to initiate any new prosecutions, identifying fewer victims and not having a comprehensive implementation of the country’s victim identification protocol, especially among at risk groups, including Haitian migrants.
Mercredi 20 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–Le dernier rapport du Département d’Etat sur la traite des personnes a pris note des préoccupations des experts concernant la détention provisoire excessive en Haiti, due aux retards du système de justice pénale, empêchant même les affaires criminelles les plus graves d’avancer en temps voulu. Haïti, de Jovenel Moise à Ariel Henry, est resté sur la liste de surveillance de niveau 2 pour
la deuxième année consécutive alors que le PM de facto, tente de faire l’éloge d’un succès virtuel de sa première année sans mandat légitime à la tête d’un Etat en faillite.
Les fonctionnaires de l’immigration peuvent également avoir sollicité des migrants haïtiens pour des pots-de-vin afin d’éviter la détention, poursuit le rapport de US State Department publié mardi.
Le manque de juges et de juges d’instruction dans le pays a contribué à des retards importants dans toutes les affaires, note le rapport 2022, en plus du fait que les tribunaux accordent facilement la liberté sous caution – en partie à cause de la surpopulation carcérale – même aux personnes accusées de crimes violents, et que les forces de l’ordre n’ont pas les ressources nécessaires pour faire pleinement respecter la loi sont parmi les problèmes du système judiciaire.
Le gouvernement haïtien ne satisfait pas pleinement aux normes minimales pour l’élimination de la traite des êtres humains, mais fait des progrès significatifs dans ce domaine de l’élimination de la traite des êtres humains, mais, ce régime soutenu par Washington, selon le rapport, « fait des efforts considérables pour y parvenir », mais sur le terrain, tout laisse à désirer, c’est la corruption sur toute la ligne.
Selon Washington, ces efforts comprennent l’adoption de procédures opérationnelles standard nationales (SOPs) pour l’identification et le soutien des victimes, l’amélioration de la surveillance des des enfants vulnérables dans les orphelinats, l’achèvement d’un nouveau plan d’action national (PAN), l’organisation de formations approfondies contre la traite avec les ONG sur l’identification des victimes.
Cependant, le gouvernement – le plus corrompu de la région des Caraïbes, selon Transparency International – n’a pas n’a pas fait preuve d’une augmentation globale des efforts par rapport à l’année précédente, même en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur sa capacité à lutter contre la traite.
L »impunité et la complicité, notamment dans des affaires très médiatisées, restent des problèmes graves. Le gouvernement n’a pas fait état d’efforts en matière d’application de la loi ou de protection des victimes, à l’exception de celles qui concernent les enfants. Le gouvernement n’a pas financé le Comité national de lutte contre la traite des êtres humains (CNLTP) ou les services aux victimes adultes au cours de l’exercice 2021.
Le gouvernement, analyse le rapport sur la traite des êtres humains, n’a pas déployé suffisamment d’efforts pour lutter contre les situations de domestiques d’enfants (restavek). Par conséquent, Haïti est resté sur la liste de surveillance de niveau 2 pour
la deuxième année consécutive.