Sri Lanka | Présidentielle à venir mercredi, par contre, Haïti, la risée du monde, est sans Président de la République depuis le 7 juillet 2021, « par décision du Core Group », appuient André Michel, Edmonde Beauzile, Josué Pierre-Louis

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Un texte constitutionnel comme celui d’Haiti rédigé en 1987, consacrant une série de principes simples et énonçant dans un langage clair que « le président de la République est le chef de l’Etat« , jamais le Premier ministre, ne devrait en aucun cas faire l’objet de discussion.

“L’international ne veut pas entendre parler de cette histoire de président au Palais National”, se plaisent à répéter les grands ténors du régime PHTK3, Me. André Michel, ex-sénatrice Edmonde Beauzile, Dr. Josue Pierre-Louis, et autres alliés non négligeables de l’Accord du 11 septembre passant dans le camp PHTK, fortement soutenu par le Core Group, le principal tuteur du Dr. Ariel Henry.

André Michel, 8 février 2021: « Après une concertation largement large entre l’opposition Plurielle et la Société Civile militante, Maître Joseph Mécène Jean Louis, le juge le plus ancien de la Cour de Cassation de la République, a été choisi pour diriger la Transition de Rupture »

Mardi 19 juillet 2022 ((rezonodwes.com))—Des intellectuels haïtiens dont les Docteurs Ariel Henry et Josué Pierre-Louis, se font aujourd’hui le porte-parole d’un “syndicat d’ambassadeurs”, interdisant formellement qu’Haiti, un pays souverain depuis 1804, soit dirigé par un president conformément à la Constitution de 1987, toujours en vigueur.

L’ex-parlementaire de la 50e Legislature, Antoine Rodon Bien-Aimé, membre de la commission Pen-Montana, également chargé d’entamer des négociations avec une équipe déléguée par PHTK3, a révélé que le terme “exécutif bicéphale’, un nœud gordien, est très mal accueilli sur la table des discussions. “L’international est contre toute idée d’un président d’Haiti pour l’instant”, a confié l’ex-deputé à Rezo Nòdwès tout en précisant qu’il « ne fait que reprendre les déclarations des membres de l’Accord de Musseau participant aux négociations. Ils optent toujours pour un exécutif monocéphale« .

Les discussions dans l’impasse, selon le parlementaire, ne reprendront que si la bande a Ariel Henry, sans réel pouvoir de décision, “accepte le principe de la bicéphalité de l’executif haïtien, tel que définit dans la Constitution du pays”.

Par ailleurs, les Sri Lankais qui n’ont pas connu tous les déboires et misères endurés par le peuple haïtien méprisé par un chef de gouvernement illégitime les livrant à la furie des gangs armés, devraient connaitre mercredi leur futur président et premier ministre conformément au voeu de leur Constitution.

Comme dans tout pays civilisé qui se respecte, un texte constitutionnel comme celui d’Haiti rédigé en 1987, consacrant une série de principes simples et énonçant dans un langage clair que « le président de la République est le chef de l’Etat« , jamais le Premier ministre, ne devrait faire l’objet d’aucune discussion et à aucun moment de la durée rapporter et ignorer, de surcroit par une ingérence des étrangers

Trois candidats ont été désignés mardi pour remplacer le président sri-lankais sortant, Gotabaya Rajapaksa, qui a fui et démissionné la semaine dernière dans un contexte de grave crise économique dans le pays. Le président sera élu mercredi par le Parlement lors d’un scrutin secret. Le Parlement a annoncé que le président sortant Ranil Wickremesinghe affrontera l’ancien ministre de l’éducation Dullas Alahapperuma, soutenu par le principal parti d’opposition, et le leader de gauche Anura Dissanayake.

L’île du sud de l’Inde, qui compte 22 millions d’habitants, est à court de carburant et doit faire face à une pénurie de produits de base, faute de devises étrangères pour financer les importations. La grave crise économique a conduit le Sri Lanka à faire défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars en avril dernier, et il est en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI).

Entre-temps en Haiti où tout vient à manquer, c’est la violation flagrante de la Constitution interdisant entre autre le culte de la personnalité. L’effigie de l’ancien président assassiné « par son parrain », est toujours accolée au mur des édifices publics comme s’il était toujours vita aeternam, le président d’Haiti en exercice, « raison pour laquelle le Core Group interdirait la présence de quiconque au Palais National jusqu’à la prochaine “sélection” du plus grand garant des intérêts de la communauté international en Haiti », a soutenu Dr. Josué Renaud de NEHRO.

à lire aussi: André Michel, après avoir tourné en dérision Mécène Jean Louis, vante maintenant les mérites d’Ariel Henry installé par un tweet de l’international

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