15 octobre 2024
Missionnaires kidnappés en 2021: Après Yonyon des « 400 mawozo » trainé devant les tribunaux à Washington, Jean Pelice « Zo », un des gardiens des otages, est « inculpé » pour leur enlèvement
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Missionnaires kidnappés en 2021: Après Yonyon des « 400 mawozo » trainé devant les tribunaux à Washington, Jean Pelice « Zo », un des gardiens des otages, est « inculpé » pour leur enlèvement

Jean Pelice faisait partie des gardiens chargés de surveiller les captifs. Haiti quoique dirigé par un « valet » de la communauté internationale, pour citer Edmonde Beauzile, à propos de Jovenel Moise en 2020, est classé comme pays en zone rouge par les Etats-Unis qui déconseillent à leurs ressortissants de s’y rendre.

à lire aussi: Jovenel Moise est un « valet » au service de l’ambassade américaine, affirme l’ex-sénatrice Edmonde S. Beauzile

Jeudi 14 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–Jean Pelice, alias Zo, 27 ans, a été transféré le 16 mai aux Etats-Unis et est depuis en détention. Il a été présenté jeudi dernier, pour la première fois à un juge à Washington, précise le ministère américain de la Justice dans un communiqué.  

La justice américaine accuse le soldat de la bande armée criminelle des 400 Mawozo d’avoir, avec d’autres membres du gang, « participé à l’enlèvement d’un groupe de missionnaires chrétiens et de leurs familles, près de Port-au-Prince le 16 octobre 2021« . 

Seize Américains figuraient parmi leurs otages, dont cinq enfants, le plus jeune âgé de huit mois, le dernier otage était Canadien. Selon l’acte d’accusation, Jean Pelice faisait partie des gardiens chargés de surveiller les captifs.

Le gang réclamait des rançons d’un million de dollars par otage et la libération de leur chef, Germine Joly, emprisonné depuis 2015 par les autorités haïtiennes, en échange de leur libération.

Deux otages avaient été relâchés le 18 novembre, trois le 5 décembre et les autres s’étaient enfuis vers le 16 décembre. Début mai, le chef du gang, Germine Joly, a lui aussi été extradé vers les Etats-Unis et inculpé pour « séquestration de citoyens américains« .

Haïti, dirigé par un premier ministre illégitime nommé par l’international, est classé comme pays en zone rouge par les Etats-Unis qui déconseillent à leurs ressortissants de s’y rendre, notamment en raison des nombreux enlèvements dont « les victimes incluent régulièrement des citoyens américains« . 

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