La formation des membres des structures syndicales affiliées à la Centrale démocratique autonome des travailleurs haïtiens (CEDATHA) demeure un acquis fondamental au renforcement de la lutte syndicale dans le secteur textile haïtien, croit comprendre Rolinx Altidor, coordonnateur général de la CEDATHA.
À Port-au-Prince, une délégation de la CEDATHA, structure syndicale basée à Caracol (Nord ’Est), s’est réunie, lundi, avec des délégués de plusieurs organisations dont le Syndicat des ouvriers de Hansae Haïti S.A (SOHSA), lié au Syndicat des ouvriers haïtiens pour la rénovation du secteur textile (SOHARST).
Il a été question d’adresser les défis relatifs au renforcement de la lutte syndicale pour le bien-être des ouvriers, rapporte l’un des chefs de file du mouvement.
La formation des membres des associations syndicales adhérentes demeure la principale priorité de la CEDATHA, a souligné son coordonnateur. Rolinx Altidor fait état d’une délégation des travailleurs du Parc industriel de Caracol (PIC) ayant séjourné à Port-au-Prince pendant le weekend écoulé pour un partage d’expériences et de connaissances.
Une session de formation a été organisée en ce sens, a informé le responsable de la CEDATHA. Les échanges ont porté sur l’obligation de serrer les rangs et de s’aligner sur des objectifs communs, rappelle-t-il.
Les participants à la séance, majoritairement basés à Port-au-Prince, ont exprimé certaines préoccupations liées à l’organisation de la bataille syndicale en Haïti, observée en dents de scie.
Rolinx Altidor a rappellé à l’assistance l’obligation légale de poursuivre la campagne pour le respect des droits des travailleurs haïtiens évoluant dans le secteur de la sous-traitance, considéré comme étant un gage pourvoyeur d’emplois dans le pays.
Hervé Noel
