Haïti : la violence des gangs force les citoyens à fuir vers la République Dominicaine, alerte le journal dominicain Listin Diario

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Les résultats des 11 années du régime PHTK et de ses alliés dans la société civile haïtienne soutenus par le Core Group s’affichent très clairement aujourd’hui :  Des gangs semant la terreur dans les quatre coins du pays,  des milliers de citoyens qui sont des réfugiés dans leur propre pays et d’autres qui fuient en République Dominicaine ou dans d’autres pays de l’Amérique latine.

C’est cette situation que veut entretenir et perdurer la Représentante du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Madame Helene Lalime, lorsqu’elle veut renouveler le mandat du Bureau des Nations Unies (Binuh),après avoir encouragé et félicité la fédération des gangs armés.

Jeudi 23 juin 2022 ((rezonodwes.com))–

Les gangs criminels qui opèrent en Haïti et qui se sont déjà répandus dans le Nord, le Nord-Ouest et le Nord-Est ce pays, près et sur les routes vers la frontière dominicaine, forcent des milliers d’Haïtiens à se réfugier en territoire dominicain, a rapporté le journal dominicain Listin Diario.

Pendant ce temps, des membres de l’Armée de la République dominicaine et du Corps spécialisé pour la sécurité des frontières terrestres (Cesfront) ont intensifié les opérations contre les haïtiens sans papiers qui entrent ou tentent d’entrer clandestinement dans ce pays par la frontière dominico-haïtienne.

Les haïtiens, presque tous sans papiers, affirment qu’ils sont plus en sécurité en République dominicaine qu’en Haïti, affirmant que dans leur pays, « la vie ne vaut rien ». Ils précisent également qu’en Haïti, les enlèvements sont fréquents.

L’infirmière Natally François a déclaré à Lstín Diario qu’avec sa mère et son père (décédé il y a 3 ans à Santiago de los Caballeros et qui faisait partie du groupe d’élite de l’armée de son pays, connu sous le nom de Léopards), ils ont émigré en République dominicaine. « Je suis vraiment désolé de ce qui se passe dans mon pays (Haïti), mais ça ne va pas bien là-bas, ça me surprend beaucoup, mais je ne le montre pas », a déclaré la citoyenne haïtienne.

Des familles aisées abandonnent leurs propriétés pour s’installer en République dominicaine, en raison des actes violents des gangs qui opèrent dans différentes parties d’Haïti. Avec nostalgie, René Paul a déclaré qu’il avait fermé une station d’essence qu’il opérait au Cap Haïtien et qu’avec sa femme et trois de ses enfants, ils avaient décidé d’émigrer avec des visas vers le territoire dominicain et de vivre maintenant à Santiago.

Le commerçant déclare qu’il veut retourner dans son pays, mais qu’ils ont peur des agissements des bandits qui kidnappent et tuent pour rien. « Ici, nous sommes calmes, mes enfants aiment être ici », a-t-il déclaré.

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