9 novembre 2024
Caracol : Agressions physiques et verbales contre des ouvriers, un responsable du Parc Industriel réagit
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Caracol : Agressions physiques et verbales contre des ouvriers, un responsable du Parc Industriel réagit

Mercredi 8 juin 2022 ((rezonodwes.com))–

Je suis Bernadin Philogene, officier de rétroaction et spécialiste social pour le Parc Industriel de Caracol travaillant au PIC depuis 2015.

C’est une démarche louable de Monsieur Rolinx ALTIDOR, de faire tout le temps des dénonciations visant la protection des droits des ouvriers travaillant au Parc Industriel de Caracol. Cependant, j’ai appris avec stupéfaction la démarche dénonciatrice de cette nouvelle structure syndicale (Centrale Démocratique Autonome des Travailleurs Haïtiens (CEDATHA) au sein du Parc dont Monsieur Altidor est Coordonnateur Général. Parce qu’il avait été décidé ensemble lors des séances de travail avec les autres structures syndicales existantes que les plaintes, griefs relatifs aux travailleurs devraient être soumis au mécanisme de traitement des griefs du PIC afin de trouver des solutions communes entre les parties.

Suite aux différents ateliers de sensibilisation et de formation réalisés a l’intention des différentes organisations syndicales du Parc par l’administration du PIC, l’accent avait été toujours mis sur l’utilisation du mécanisme communicationnel du PIC pour résoudre les différends concernant les travailleurs. Si vraiment la noble intention d’une organisation syndicale de dénoncer des actes répréhensibles des entreprises du Parc à l’égard des ouvriers ne vise que la protection des ouvriers, et bien la démarche d’utiliser le mécanisme communicationnel et de gestion des griefs au sein du Parc devrait être une option envisageable et prioritaire.

Selon cette démarche, les griefs, plaintes des travailleurs devraient être soumis aux responsables de l’entreprise en question. Si, aucune intervention ou résolution satisfaisante n’a été trouvée entre les parties, alors le problème peut être élevée au niveau de la section de rétroaction de l’administration du Parc afin de trouver une entente à l’amiable entre les parties. Si le problème, ne pourrait pas être géré à l’amiable entre les protagonistes, alors, l’officier de rétroaction devra conseiller le/la plaignant(e) sur le choix des autres recours judiciaires appropriés. Si rien n’est fait par la section de rétroaction, alors le syndicat peut saisir la direction du Parc pour faire état du problème et de trouver une solution. Si toutes ces étapes ne sont pas respectées pour que la victime recouvre ses droits alors la dénonciation pourrait être compréhensible et inévitable.

Malheureusement, la démarche de Monsieur Altidor ne s’inscrit pas dans cette logique. La section de rétroaction et l’administration du Parc n’ont jamais été signalées de ses allégations décrites par Monsieur Altidor. A ce titre, j’en doute réellement qu’elles visent la protection des ouvriers. Il est temps que les masques soient tombés et que les organisations syndicales travaillent vraiment au profit des travailleurs au sein du Parc. Personne n’a le droit d’induire quiconque en erreur pour faire du beurre perso.

Si les dénonciations visent vraiment la protection des ouvriers aucun problème mais, quand elles visent autre chose, comme ternir l’image du PIC ou le saboter tout simplement, c’est de la méchanceté pure et simple ! Je vous ai ouvertement déjà parlée à ce sujet ! Les dénonciations ne devraient pas être utilisées comme outil de chantage pour faire pression aux entreprises afin de les pousser à entreprendre des sentiers non-conformes aux règles établies par la loi.

Certainement, plus de 14 mille ouvriers travaillent au sein du PIC, pour des problèmes, il y en a et il y en aura toujours mais, les résoudre selon la loi est une obligation et beaucoup d’efforts ont été faits en ce sens pour améliorer la protection des ouvriers au sein du Par et nous continuons à le faire avec toutes les parties prenantes du PARC. Alors, les organisations syndicales devraient encourager les victimes à porter plaintes afin que des mesures correctives et préventives soient prises pour protéger les ouvriers qui y travaillent.

Toute le monde a droit à la vérité. Monsieur Altidor, avant je ne voulais pas répondre à vos emails dans lesquels vous copiez tout le monde, pour faire écho, parfois même le CNN, le New-York Times, Rire !

Je croyais à votre bonne foi. Mais, à force de vous parler, de vous lire, votre mode opératoire avait été étudiée, c’en est trop mon frère. Il faut arrêter avec cette démarche destructrice et déloyale pour le PIC. Vous l’avez déjà fait par le passé avec différentes organisations syndicales dont vous avez été toujours coordonnateur général. C’était le cas pour ROHAM en 2020, SOHARST et SOHAMA en 2021 et SOHAE et CEDATHA en 2022. A chaque dénonciation dans une entreprise avec une organisation, vous passez à autre chose avec la création d’une nouvelle organisation pour enchainer avec une nouvelle dénonciation. Il faut arrêter de détruire le Parc comme ça au profit des mains invisibles !

Cordialement,

Bernardin Philogene

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