Flashback, 28 mars 2021.«Pas question de changer la Constitution, puis Jovenel Moise doit partir », exigent des centaines de milliers d’Haïtiens descendus dans la rue

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Finalman se nan ki lang pou yo di Ariel Heny NON, retire bagay sa-a nan tèt li. Li pa gen pyès dwa pou’l pale de chanje Konstitisyon ni zafè eleksyon kopen-koken. farin’n lan pa vin’n nan menm sak la ankô

Flashback du 28 mars 2021

Le message est clair : les haitiens veulent des élections et une constitution amendée, mais sous l’égide d’un gouvernement légitime, responsable et inspirant confiance, autrement dit pas avec le dictateur Jovenel Moise qui est sans mandat constitutionnel depuis le 7 février 2021.

Dimanche 28 mars 2021 ((rezonodwes.com))–Plusieurs organisations sociales, religieuses et politiques ont appelé à deux jours de protestations pour dénoncer la mauvaise direction prise par le pays, après le dysfonctionnement du Parlement, inopérant depuis le début de l’année 2020.

Pendant ce temps, le dictateur Jovenel Moise appuyé par une fraction de la communauté internationale, les Etats-Unis en particulier, publie des décrets en folie très controversés tels que la création d’une agence nationale de renseignement (ANI), un CEP inconstitutionnel ou fait pression pour un changement constitutionnel sans parvenir à un accord minimum, critiquent les milliers de manifestants descendus dimanche dans la rue.

« Nous ne voulons pas changer la constitution, nous voulons que le gouvernement cesse d’être corrompu et surtout nous voulons que Jovenel Moïse se retire du Palais National, puisque son mandat a pris fin depuis le 7 février« , ont scandé des manifestants rassemblés sur le viaduc de Delmas, rebaptisé carrefour de la résistance, et théâtre d’intenses manifestations l’année dernière contre le régime PHTK.

Plusieurs personnalités se sont jointes à la manifestation, dont la chanteuse Carole Demesmin, l’ancien secrétaire d’État Michel Péan, le militant des droits de l’homme Pierre Espérance et les anciens sénateurs Moise Jean Charles et Steven Benoît.

Dans certaines villes de province, des centaines de personnes sont également descendues dans la rue et ont promis de maintenir leur mouvement jusqu’à ce que le dictateur Jovenel Moïse quitte le pouvoir.

Une autre mobilisation massive est prévue lundi dans la capitale, à l’occasion du 34e anniversaire de la Constitution de 1987, la première après la chute de la dictature de François et Jean Claude Duvalier (1957-1986), qui a rétabli les droits fondamentaux des citoyens haitiens. Une Constitution qu’ils veulent jalousement conserver tout en apportant des modifications au cours des ans, mais le remplacer par celui de Jovenel Moise, « ce sera jamais« , ont-ils juré dimanche, à l’issue de la marche.

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