Le pétrole bat en retraite, inquiet pour la Chine où le variant Omicron vient d’être détecté

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Les cours du pétrole ont cédé du terrain lundi, le marché s’inquiétant de la fermeture d’usines en Chine pour tenter de contenir la propagation du coronavirus, susceptible de ralentir l’activité de la deuxième économie mondiale.

New York, lundi 13 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, le contrat le plus échangé à Londres, a perdu 1,01% à 74,39 dollars. A New York, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier a lui abandonné 0,53% à 71,29 dollars.

«Le marché était d’humeur positive en début de journée, mais des informations sur des fermetures d’usines dans l’est de la Chine ont fait pression à la baisse» sur les cours, a expliqué Robert Yawger, responsable des contrats à terme sur l’énergie chez Mizuho Securities.

Les autorités de la province du Zhejiang, située immédiatement au sud de Shanghai le long de la côte est, ont fait état lundi de dizaines de nouveaux cas de coronavirus depuis début décembre, a priori liés au variant Delta.

Parallèlement, dans le nord-est du pays, les autorités de la ville de Tianjin, ont annoncé avoir identifié le variant Omicron chez une personne de retour de l’étranger. Il s’agit du premier cas connu en Chine.

Ces nouvelles venues du géant asiatique ont tempéré l’optimisme récent des marchés qui tablait sur un impact limité d’Omicron sur l’économie mondiale, d’autant qu’au Royaume-Uni, déjà sous le coup de restrictions, le Premier ministre Boris Johnson a annoncé lundi le décès d’une personne atteinte du nouveau variant.

Nouvelle baisse des réserves américaines

Pour Robert Yawger, l’essoufflement des cours de l’or noir est aussi dû au fait qu’ils ont butté sur des seuils techniques sans parvenir à s’installer plus haut, notamment celui de 73 dollars pour le WTI.

Les opérateurs s’attendent à une nouvelle baisse des réserves commerciales de brut aux Etats-Unis, mais à une hausse des stocks de produits raffinés, essence, kérosène, gasoil ou mazout, ce qui inquiète le marché. 

«La demande est vraiment faible», en particulier à l’approche de l’hiver, relève Robert Yawger. Cette demande molle a été attribuée pour partie à un automne clément aux Etats-Unis pour ce qui est du mazout, mais la période des fêtes, entre Thanksgiving et les fêtes de fin d’année est traditionnellement marquée, aux Etats-Unis, par une hausse de la consommation d’essence et de kérosène.

Le pétrole bat en retraite, inquiet pour la Chine (lefigaro.fr)

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