Francis Lorenzo, ex-diplomate dominicain, plaide coupable de corruption aux Nations Unies à New York. Après le richissime Sénateur-élu Guy Philippe, coupable de blanchiment des avoirs, c’est au tort du dominicain Francis Lorenzo de faire son mea culpa. D’un coté ou de l’autre, la corruption n’est pas couverte par l’immunité parlementaire ou diplomatique
Manhattan-New York, jeudi 27 avril 2017 ((rezonodwes.com)).-D’abord accusé de corruption, il a été immédiatement remercié par Santo Domingo, ensuite mis à la disposition de la justicefédérale américaine jusqu’à plaider lui-même, coupable de corruption. Francis Lorenzo qui a perçu des pots-de-vin, a admis jeudi, qu’il soit lié de près à un réseau de corruption au sein des Nations Unies (ONU) à New York.
Tout comme Guy Philippe qui serait prêt à indexer des complices qui ont bénéficié ses largesses avec ses millions de la drogue, l’ex-diplomate dominicain, pour une commutation de peine, a accepté d’ être un témoin crucial dans un procès qui se tiendra en mai prochain, contre un milliardaire chinois.
Francis Lorenzo qui a fait son plaidoyer devant un tribunal fédéral américain, a toutefois admis, pour la première fois, avoir reçu des pots de vin et a violé la loi sur l’Acte des Pratiques de Corruption Etrangères (Foreign Corrupt Practices Act). Il y a plus d’un an, a appris Rezo Nòdwès, ce diplomate dominicain a plaidé coupable de six chefs d’accusation, mais sa coopération avec les autorités fédérales, n’a pas été révélée en audience publique à cette occasion.
M. Lorenzo a confié au US District Judge Vernon Broderick qu’il a remis des pots-de-vin à un ancien UN General Assembly president qui était en charge, 2013 en partie et en 2014. Cet argent versé, sans évaluer le montant total, aurait servi à la promotion d’un centre de conférence entre 2011 et 2015 . Il a en outre admis qu’il a sollicité et accepté directement des pots de vin pour lui (président de l’Assemblée Générale des Nations-Unies) de la part du milliardaire chinois Ng.
La coopération de Lorenzo, pour attraper dans une nasse, ces gros poissons, pourrait faire appel à la clémence du juge, note-on dans les milieux diplomatiques aux Nations-Unies à New York City. Dans le cas contraire, selon les mêmes sources, le dominicain qui est seulement âgé de 49 ans, encourt le risque d’aller séjourner en prison pour 78 années, comme peine maximale.
A sa libération, il aurait 127 ans. Gardons notre sérieux ! Guy Philippe, 49 ans, Francis Lorenzo, 49 ans, le corps duquel des deux millionnaires, verra en premier la lumière du jour, hors des cellules, après avoir purgé leur peines afflictives et infamantes, respectivement pour blanchiment d’argent et corruption.
