Les Haïtiens doivent rester sur leur territoire, titre un journal dominicain se référant à l’article 3 de la Constitution de son pays

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Dommage qu’aucune presse haïtienne indépendante et responsable ne puisse en dire autant car le régime Tèt Kale|PHTK 1, 2 & 3, durant les 10 dernières années écoulées, a vilipendé la Constitution de 1987 au point de tenter de vini avèk yon lòbèy ke 5 individus mal intentionnés mete sou pye.

Samedi 13 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–

Lorsque l’article 3 de notre Constitution parle de « l’inviolabilité de la souveraineté et du principe de non-intervention« , et conclut en disant que « le principe de non-intervention constitue une norme invariable de la politique internationale dominicaine« , il en déduit, selon le journal dominicain El Nacional, que « de même que chaque vie se développe individuellement dans un corps unique et doit respecter les droits individuels des autres, de même chaque nation doit se développer dans le corps formé par ses frontières et respecter les droits qui correspondent internationalement aux autres nations« .

El Nacional, dans son texte, a laissé sous-entendre que la République Dominicaine n’a aucune redevance envers les femmes enceintes haïtiennes traversant la frontière pour venir mettre au monde leur progéniture. « Si une personne se sent malade, par exemple, c’est à elle de trouver un moyen de se rétablir. Que fait-elle en principe, si toutefois, elle est adulte ? Eh bien, entre autres choses, l’individu va chez le médecin, lui dit où il a mal et, en bref, lui explique comment il se sent« .

Si le médecin connaît bien sa profession, poursuit le texte faisant la leçon aux dirigeants haïtiens, « il recommandera des tests de laboratoire qui révéleront la ou les causes de la maladie dont souffre la personne« . « Lorsque la personne se conforme aux instructions du médecin et obtient les résultats, celui-ci recommande un traitement. Si le traitement est correct et que la personne s’y conforme fidèlement, il y a de bonnes chances de guérison« . Mais dans le cas d’Haiti livré aux caprices des gangs et d’une équipe gouvernementale corrompue « sinon, la maladie s’aggrave, et le patient risque même de mourir« , a décelé Rezo Nòdwès dans le texte de El Nacional, une satire politique pleine d’esprit pour dire aux haïtiens, en d’autres termes, c’est à vous de lutter pour les changements espérés et attendus. Donc, rester chez vous pour combattre le mal.

Jetant directement le blâme sur les politiciens haïtiens dont la majeure d’entre eux tournent casaque comme on change des sous-vêtements, El Nacional écrit que : « aucun politicien haïtien sérieux ne devrait dire à la majorité de leurs compatriotes qui sont dans le besoin que la solution à leurs problèmes réside dans l’occupation de la partie de l’île qui appartient à la République dominicaine. C’est ce que font de nombreux politiciens haïtiens, afin de gagner des postes élus ou nommés et de devenir millionnaires en se basant sur la corruption et l’obscurantisme de leur peuple« .

Le journal qui tente de démontrer un sens nationaliste poussé – an tou ka pa menm jan ak yon blofè tankou Claude Joseph – s’est permis à cœur joie de revenir sur la gouvernance de l’Île entière par le précurseur de notre Indépendance Toussaint Louverture et ses prouesses géniales qu’aucun habitant de Saint-Domingue n’a accomplies. Les politiciens haïtiens devraient dire à leurs ressortissants, par exemple, cite El Nacional que « c’est une erreur pour eux de croire que depuis que Toussaint Louverture nous a envahis le 26 janvier 1801, sur la base du traité de Bâle du 22 juillet 1795, jusqu’à ce jour, la République dominicaine leur appartient. C’est faux« .

La lecture de ce texte qui risque d’exacerber les dominicains et amplifier la xénophobie, est recommandée à l’attention de la diplomatie haïtienne, si toutefois, elle a les moyens de sa politique. « Vous devez dire au peuple haïtien qui ne connaît pas son histoire, qu’après notre indépendance, nous avons vaincu les troupes haïtiennes dans toutes les tentatives de reconquête de 1844 à 1856. Et que nous avons combattu depuis que les chefs Caonabo et Guarionex ont détruit le fort de Noël, construit lors du premier voyage de Christophe Colomb, jusqu’à ce que les Américains nous envahissent en 1965« .

Les politiciens haïtiens devraient dire la vérité à leur peuple. Que nous devons surmonter nos grands maux, en étant solidaires et respectueux, mais chacun dans ses propres frontières. Qu’ils ne soient pas dupes et… point final, conclut le texte dont la version originale peut être consultée en cliquant sur le lien reproduit ci-dessous.

Los haitianos deben permanecer en su territorio (https_elnacional.com.do)

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