« C’est une dictature, tout simplement (…) Il est devenu plus clair que jamais qu’Ortega et (son épouse et vice-présidente Rosario Murillo) ont imposé une dictature basée sur le personnalisme et le pouvoir familial », a déclaré un haut responsable américain.
A noter qu’en Haïti, Martine Moise, entourée de mercenaires blancs payés avec les fonds du trésor public -selon un journaliste-enquêteur américain-, se positionne pour devenir le successeur de son mari et venir « accomplir sa vision ». Une autre affaire familiale dans le pays le plus pauvre des Caraïbes après Papa Doc/Baby Doc, maintenant Nèg bannannn/Nègès jaden à défaut de Martelly succède à Martelly.
Mercredi 10 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–L’Organisation des États américains (OEA) doit agir après les « élections illégitimes » au Nicaragua, ont insisté mardi le secrétaire général Luis Almagro et un haut fonctionnaire américain, qui ont assimilé à de la « dictature », le système de gouvernemement au Nicaragua.
« C’est une dictature, tout simplement (…) Il est devenu plus clair que jamais qu’Ortega et (son épouse et vice-présidente Rosario Murillo) ont imposé une dictature basée sur le personnalisme et le pouvoir familial« , a déclaré le responsable américain.
Cinq groupes de proches d’opposants détenus au Nicaragua ont averti mardi que les adjectifs utilisés lundi par le président Daniel Ortega à l’encontre des prisonniers, qu’ils ont qualifiés de « fils de pute des impérialistes« , mettaient ouvertement leur vie en danger.
« Il est inquiétant que ces nouvelles insultes soient implicitement interprétées comme un ‘ordre d’exécution‘, de sorte que la police et les fonctionnaires pénitentiaires se sentent légitimés à mener des actes de vengeance politique contre les prisonniers », ont-ils ajouté.
Lors d’un rassemblement sur la Plaza de la Revolución, Ortega a déclaré que les prisonniers de l’opposition « sont les fils de pute des impérialistes yankees », que les États-Unis devraient les emmener, car « ils ne sont pas nicaraguayens, ils n’ont pas de patrie ».
Ortega qui a combattu la dictature des Slomoza, et devenu lui-même aujourd’hui un cynique dictature, est au pouvoir par les urnes depuis 2007. Il a remporté dimanche un quatrième mandat consécutif avec près de 76 % des voix, selon les chiffres officiels, à l’issue d’un processus électoral qui a vu défiler des opposants emprisonnés, des partis hors-la-loi et des dizaines de milliers d’exilés.