Haiti|Scandale – Alliance à NY entre la Rép. Dominicaine, Panama et Costa-Rica sous forme d’un petit Core Group pour tenter de « préconiser des solutions à la situation en Haiti »

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Haiti qui fut le premier pays libre et indépendant du nouveau monde après les Etats-Unis et qui eut à forger la route à l’indépendance et à la dignité de l’être humain bien avant l’existence de ces trois nations, voit aujourd’hui la République Dominicaine, le Costa Rica et le Panama se poser en donneur de leçons alors que ses ressortissants de passage chez eux, n’ont pas toujours été bien traités.

La situation actuelle d’Haiti, à qui veut comprendre ce que signifie notre descente aux enfers, est l’imposition de deux ignares au Palais National. Il ne revient ni aux Panaméens, Costa-Ricains encore moins aux Dominicains, toujours aptes à expulser des migrants et réfugiés haïtiens de « préconiser des solutions à la situation en Haiti ». Cette ingérence va trop loin et c’est scandaleux.

New York, vendredi 24 septembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le journal en ligne dominicain El Momento, a rapporté photo à l’appui, que le Costa Rica, le Panama et la République Dominicaine ont signé mercredi « une alliance pour le dialogue et la coopération sur les questions de développement et de démocratie« , et ont également « préconisé des solutions à la situation en Haïti« , qui provoque, ont-ils constaté, une crise migratoire dans la région.

Les dirigeants de ces trois pays qui, pourtant, ne sont pas sans savoir que le régime corrompu de « bandi legal » Michel Martelly et Phtk, soutenu fermement par l syndicat d’ambassadeurs Core Group, est à la base de l’exode massif des haïtiens échappant à la misère et l’insécurité, en profitent pour venir avec leur petit Core Group sous forme d’une Alliance qui ne définira peut-être jamais sa vraie mission, dans le cas d’Haiti, pays censé être libre et indépendant.

L' »Alliance pour le renforcement des institutions démocratiques » a été signée à New York par le président du Costa Rica, Carlos Alvarado, le président du Panama, Laurentino Cortizo, et le président de la République dominicaine, Luis Abinader, dans les bureaux de la mission permanente de la République dominicaine auprès des Nations unies, en l’absence de quelconque autorité haïtienne de haut niveau.

Selon le journal Al Momento, le document établissant cette alliance que des haïtiens patriotes ne sauraient solliciter indique que « sur la base de notre engagement mutuel en faveur de l’État de droit, des institutions démocratiques et du respect et de la protection des droits de l’homme, nous allons de l’avant dans la formation de cet espace de dialogue flexible et informel dans le but de promouvoir des initiatives conjointes qui aboutissent à la prospérité, au développement durable et à la réactivation de nos économies« .

Selon les parties, cette initiative vise à promouvoir la croissance économique par une relance des liens commerciaux, démographiques et culturels entre les pays de la région, sur la base de la défense de sociétés ouvertes, du droit international et d’un paradigme de développement vert, équitable, durable et inclusif.

Dans le cadre de la mise en place de ce petit Core Group sous forme d' »alliance » pour continuer de décider à la place des haïtiens, les premiers concernés si l’on arrêterait d’interférer dans ses élections, les trois présidents latino-américains ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils expriment leur profonde préoccupation face à « la crise en Haïti et à l’impact croissant qu’elle a sur la région, en particulier les graves conséquences migratoires« .

Dans ce contexte, les présidents ont chargé leurs ministres des affaires étrangères, en alliance avec les Nations unies, les États-Unis, l’Union européenne et les pays amis, de « structurer immédiatement des solutions concrètes, globales et durables, dans un cadre de respect de la dignité et des droits de l’homme, afin de faire face à la situation alarmante en Haïti« .

L’Alliance dominicano-panameo-costaricaine tient-elle compte de l‘Accord de Montana, un document dont des articles définissent clairement le mode de pays recherché par tous les haïtiens pour les prochaines décennies à venir car toute « alliance » n’aurait que pour autre et seul objectif inavoué et inavouable, l’imposition de diktats sous toutes formes.

Après le Core Group, à la manière de Jovenel Moise « ki kroke nan gòjèt Haiti« , maintenant est née une « Alliance ». Quel scandale ! Ainsi le sort du pays continue de se jouer à l’extérieur.

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1 COMMENT

  1. Évoquer ce que nous fûmes à chaque fois que mos turbulences créent des remous pour la paix régionale devient tout-à-fait pathétique et ridicule.
    Notre passé decrait justement nous inspirer pour me pas démériter du respect et devla considération des peuples.
    Nous decvons nous regarder en face avec courage et constater notre état de délitement et de médiocrité à tous les échelons de la bie nationale.
    On n’a qu’à faire une analysec rétrospective pour comparer les époques et les avancées et les régressions pour nous faire une idée de notre lamentable et irresponsable comportement

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