Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre.
Un des multiples décrets illégaux et contestés adoptés par un conseil de ministres « J’Approuve » de l’administration Jovenel Moise/Joseph Jouthe, sera lundi mis à rude épreuve vu que le gouvernement de facto Ariel Henry V.2.0 Sudre Dartiguenave s’attarde jusqu’à présent à revenir sur les dispositions liberticides.
Dimanche 25 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Environ 72 heures après les funérailles de l’ancien président Jovenel Moise auxquelles des figures de proue Tèt Kale et ou grands supporteurs ont brillé par leur absence, l’une de ses oeuvres les plus contestées et signe de l’autoritarisme, le CEP-Dermalog, fera lundi l’objet de discussion à la Cour Supérieure des Comptes (CSCCA).
En effet, la Greffe de la CSCCA informe Me Fanfan Dérilus du Cabinet Lamour et Associés que « l’affaire relative au recours en annulation de l’arrêté du 14 septembre 2020 nommant un CEP de neuf membres et fixant son mandat, par l’Organisation Ensemble Contre la Corruption (ECC), est sur le placet« .
Ainsi sera fixé lundi matin lors de l’audience des affaires administratives au siège central de la CSC/CA, le sort des 9 membres du CEP-Dermalog mort-né qui sont entrés par effraction au siège électoral d’Haiti à Pétion-Ville, sous prétexte de venir organiser, sans prestation de serment exigé par la Constitution, un referendum-bidon illégal et des élections frauduleuses avec les résultats connus à l’avance.
Notons que ce CEP-Dermalog croupion n’étant pas le fruit d’un consensus et n’inspirant aucune confiance, s’est vu plusieurs fois obliger de reporter la tenue d’un referendum rejeté par la majorité des forces vives de la Nation.