Haïti|Crimes et impunité. Au moins 8 policiers tombés sous les balles assassines des gangs, les protégés de Jovenel Moise

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Jovenel Moise qui compte sur l’OEA pour organiser la « 3ème tragédie électorale PHTK », pour citer Claude Joseph, a le plus grand besoin des gangs qu’il en a des policiers.

Jeudi 10 juin 2021 ((rezonodwes.com))–Huit policiers sont morts et d’autres ont été blessés du 5 au 6 juin en Haïti, a révélémercredi le Réseau National de Défense des Droits Humains.

Les faits se sont produits lors de l’attaque de gangs armés pro-Jovenel Moise contre des postes de police de la capitale, qui s’est soldée par de nombreuses pertes matérielles pour les forces de police, a indiqué Pierre Esperánce. de l’organisme des droits humains RNDDH.

M. Espérance qui n’a pas la langue dans sa poche, a précisé qu’un policier a été tué à Drouillard, trois autres ont été exécutés dans la sous-station de Port-au-Prince et les quatre autres appartenaient à la brigade d’intervention rapide.

Les agents ont dénoncé le fait qu’aucun rapport légal n’a été établi sur les corps car ils ont été brûlés par les membres du gang.

En début de semaine, l’officier Chatner Jean a déclaré qu’en plus des décès, les criminels ont volé de nombreuses armes, dont 13 fusils de chasse de calibre 12 et quatre fusils Galil, ainsi qu’un fusil d’assaut T65 dans les commissariats de la station des Gonaïves, Soleil 2, Duvivier et Drouillard où ils ont assassiné l’inspecteur divisionnaire Adolphe Miradel, qui avait refusé de rendre ses armes au moment de l’attaque des bandits à la solde du Palais National, selon de nombreuses dénonciations.

Le ministre de facto de la Justice, Rockefeller Vincent, a exprimé sa consternation face à ce meurtre et a assuré une énième fois que le crime ne resterait pas impuni, alors que des dossiers d’assassinat des 5 policiers tués à Village de dieu par des gangs affiliés au G9, sont classés dans les tiroirs de l’oubliette.

Les attaques contre les postes de police sont survenues quelques jours après que les principaux gangs de Port-au-Prince se soient affrontés pendant plus de cinq jours, sous l’œil complice du régime PHTK, pour le contrôle de la sortie sud de la capitale, tuant au moins une douzaine de personnes et en blessant plus de 30 autres.

Plus de mille personnes ont dû fuir la zone et se réfugier sur une place publique pendant plusieurs jours avant que le gouvernement ne leur porte assistance.

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