Flashback-31 oct. 2020. Prestation de serment du CCI : le MUPANAH devient-il pour Jovenel Moise, la 19e juridiction constitutionnelle ?

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minute de la rédaction

Le Conseil Consultatif Indépendant (CCI) est en lui-même inconstitutionnel pour prétendre travailler sur une nouvelle constitution. Il est inacceptable que ces 5 individus hors-la-loi viennent arriver à exposer et imposer le fruit de leur butin du viol de la Constitution de 1987 à la Nation. Le brave peuple haitien devait toutefois continuer d’opposer une fin de non-recevoir à tout projet issu du CCI, des pratiques inavouables contraires à l’esprit de service public. Un mauvais quart d’heure ne passe jamais assez vite. Ces temps-ci des gens, des intellectuels de surcroît, n’arrêtent pas de prouver qu’ils ont de la suie dans les idées noires…

Samedi 31 octobre 2020 ((rezonodwes.com))–-Tragique et burlesque, à travers la déchéance, le pays vit depuis quelque temps en dehors de toutes normes constitutionnelles, légales et morales où le président Jovenel Moise se fait petit roi avec une monarchie empreinte de violences politiques, violation systématique de l’arsenal juridique national et teintée d’un misérabilisme de certains hommes en mal de leur vieillesse chimérique.

Une énième commission présidentielle mort-née sans aucune référence constitutionnelle, prête serment devant l’autel de la Patrie, alors qu’ils n’ont pas le sens inné du patriotisme ! La connerie est sans limite avec un Conseil Consultatif dit Indépendant (CCI) qui prête serment dans un musée non classé sur la liste des 18 juridictions constitutionnelles.En existe-il une 19ème après celle de la Croix-des-Bouquets et des Coteaux, appelée le Mupanah ? On aurait tout vu et entendu dans ce singulier pays.

Boniface Alexandre rejoint également son ex-ministre des Affaires Etrangères dans la salle des pas perdus au rez-de-chaussée de la poubelle de l’histoire.

La morale, cet épithète n’étant plus disponible dans les faits et gestes de la majorité des hommes et femmes qui devraient, selon leurs fonctions déjà occupées dans la plus haute sphère de la République, être des modèles, des références – ce n’est plus le cas. Ils sont devenus des vils valets d’une tohu-bohu politique. Une passerelle de tous les maux et de nombreuses difficultés qu’endure la population haïtienne en raison de l’institutionnalisation éhontée de la corruption et de l’impunité installée dans le pays, par un régime de bêtes sauvages traquées en mal de se reproduire.

Jovenel Moise devient aigri et dur

Le souverain Jovenel Moise fait des petits rois laqués qui se limitent au déshonneur de leur ancien statut de président (popé twèl). À cela, Haïti vit une autre histoire dans un musée desséché par la boulimie d’un chef malade, un fou dangereux qui a peur de finir dans les eaux usées et puantes de tous ceux qui ont pris le pouvoir pour s’enrichir.

Pour comprendre les agissements de Jovenel Moise, il faut d’abord le prendre dans son passé et ensuite le saisir dans son parachutage de cet homme frustré d’une marginalisation sociale… Un revanchard du social haïtien. Un homme qui ne pardonne pas un système ne se donnant l’unique voie pour réussir que de longues années sur les bancs de l’école.

Les secrets de parasites deviennent le leitmotiv de cet apprenti-dictateur qui ne fait appel qu’à des vieux tigres qui, pour plus d’un, représentent l’indignité nationale. A défaut d’avoir un général Henry Namphy, lequel a percé en premier les importants chapitres de la Constitution de 1987, contre laquelle il avait une dent, à savoir un civil venir commander les militaires acquérant leurs épaulettes sur le champ de mars, Jovenel Moise entraîne le paisible général à la retraite Hérard Abraham dans la merde. Tandis que celui-ci n’a pas voulu intégrer l’armée embryonnaire de PHTK, déjà interdit de remettre les pieds à Vertières le 18 novembre prochain.

association de malfaiteurs répugnants

Grande fut la stupéfaction de certains rêveurs qui croient encore de ce qui reste de l’indignité des anciens chefs d’état de la République d’Haïti, la présence de Me. Boniface Alexandre et de Hérard Abraham au sein d’une association de malfaiteurs répugnants qui veulent à tout prix garder le pouvoir et instaurer une dictature encore plus féroce que fut celle, des Duvalier – où l’on retrouva ces deux Mohicans à un titre ou à un autre. Des vils serviteurs. Des collaborateurs asservis revenant faire preuve de leur état de déchéance morale.

Hérard Abraham était obligé de remettre le pouvoir en Mars 1990 après le départ de l’apprenti-dictateur Prosper Avril qui a massacré la Constitution de 1987, un autre de l’espèce se plaisant à patauger dans la boue … Et, poursuivant le cours des circonstances historiques en janvier 1991, il y eut encore la possibilité de redonner le pouvoir à Me. Ertha Pascal Trouillot après le coup d’état manqué de la bande à Roger Lafontant… Le général Abraham fut aussi, le ministre des affaires étrangères de Me. Boniface Alexandre après le départ forcé de Jean Bertrand Aristide. Un général qui a toujours servi les causes des nantis pourris de la République. Un cynique qui vient grignoter des parts de marché de la vente de l’honneur et du mérite.

Me. Boniface Alexandre, ancien avocat du Cabinet Lamarre – ancien président de la Cour de Cassation – ancien Président de la République – ancien professeur de droit civil et de procédure civile à l’Université d’Etat.

Me Boniface Alexandre qui, à la faveur des dispositions de l’article 149 de la Constitution de 1987 dont il est devenu aujourd’hui, pour des raisons inavouées et inavouables le détracteur jusqu’à qu’il en accepte et ce, en complicité avec l’actuel occupant du Palais National, en fin de mandat constitutionnel, le président d’une commission devant rédiger une nouvelle constitution – constitution qui serait déjà taillée sur mesure selon son ancien Ministre de la Justice Me. Bernard Gousse – pour donner le champs libre à la bêtise d’un régime à la Sweet Micky, qui a dévalisé en grande partie les $4.3 milliards des fonds de Petro Caribe.

Que reste-t-il de Me Boniface Alexandre au soir de sa vie?

– Il faut rappeler à Me. Boniface du haut de ses statuts de grand juriste-civiliste et d’ancien président de la république, comment ira-t-il regarder ses petits enfants dans les yeux au cours de ses derniers jours sur la terre d’Haïti ?

– Avait-il rappelé à l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, les dispositions de l’article 150 de la Constitution de 1987 stipulant ainsi :

Le Président de la République n’a d’autres pouvoirs que ceux que lui attribue la Constitution.”

En d’autres termes le Magistrat Boniface Alexandre se fait avant sa mort, le complice d’une monstruosité étatique… Un parrain qui endosse la bêtise et couvre tout. Et à quelles fins ?

Boniface se fait complice de Jovenel Moise, pour donner le coup de grâce au bâtonnier Dorval

Que reste t’il de ce TORO du monde judiciaire qui vient de donner le coup de grâce à Me. Monferrier Dorval (lâchement exécuté) qui, comme lui, fut de son vivant un juriste respecté et respectable. Me. Boniface en acceptant ce poste minable des mains d’un petit prétentieux dictateur vient de rentrer dans les égouts de l’histoire…

En dépit des actes manqués sous sa présidence contrôlée par son beau-fils Pierre Michel Brunache, le Professeur Alexandre aurait pu entrer par la la grande porte aux rangs joyeux  des grandes têtes qui ont marqué cette terre de nègres et de négresses qui resteront à jamais debout au musée du Panthéon National. Un endroit qu’on n’entre pas par plaisir de salir la mémoire des vrais combattants amoureux de ce coin de terre. L’espace du Mupanah n’est pas une juridiction constitutionnelle. Alexandre est beaucoup mieux placé que nous pour le savoir. Men li antre fè tenten-an kan menm.

Le quart d’heure de Rabelais arrivé pour Boniface Alexandre ?

Son discours d’investiture, Jovenel Moise l’a tenu en créole et que Me. Alexandre Boniface lui, en un français âgé, honteux et comiquement usé par le poids de la déchéance que vit l’homme de toute sa vie, mais probablement obligé de venir payer le prix de son élévation à la plus haute magistrature du pays en 2004. Un grand merci qu’il doit encore aux dispositions de la Constitution de 1987.

Me Boniface a dit le mot du droit sur l’assassinat de Me. Monferrier Dorval en se faisant complice de Jovenel Moise dont certains des serviteurs ont été épinglés dans l’enquête de la DCPJ sur l’assassinat du 28 août dernier. Qu’attend encore le Barreau pour faire sortir une note de protestation condamnant ce blasphème qu’a subi une nouvelle fois le nom de Me. Dorval à titre posthume dans cette commission des “mal pou wont” aux esprits tordus, dans le discours mal à propos de Jovenel Moise refusant toujours la venue d’une commission d’enquêteurs internationaux pour faire toute la lumière sur ce crime crapuleux.

On tend à dire qu’il est totalement dément de donner raison à des fous se constituant en amis fédérés des ennemis connus communs d’Haïti.

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