Prof. Carly Dollin : « Jouthe dérouté et dégoûté ! »

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Knock-out, paix au compte-goutte, balles dans les fesses de Kakout, une misère sévère apaisée dans les croûtes du nez, banqueroute intégrale sur l’autoroute politique obstruée par des chefs Ticouloute, toutes les couches sociales sont mises en déroute. Les scènes macabres se déroulent sous les yeux insouciants d’une communauté internationale qui se foute de contribuer à octroyer la clé de voûte du bien-être collectif, mais envoutée à supporter des voyous et des macoutes aux postes stratégiques de la république historique.

Jeudi 15 avril 2021 ((rezonodwes.com))– Sur toute la ligne, dans un fourre-tout chaotique, la population est à bout de souffle, sa respiration est courte, sa sécurité dissoute, ses transferts confisqués, son avenir gâché, son épargne volatilisée dans un kidnapping fou pendant que Jouthe et consort officiel filoutent, mijotent et chouchoutent les sanguinaires et les criminels notoires dans un dialogue affectueux de pères et fils et de frères consanguins. Tilapli, Izo, Tizo, Mawozo, Jouthe avoue qu’il leur parle matin, midi et soir. Scandaleux !

Nos marabouts gigotant en des mats de boue, des contrats de mazout délictuels, nos atouts économiques hypothéqués en des négociations passées dans le blackout, des séries de kidnapping et de crimes odieux ; mais au bout du bout, l’enlèvement mixte des religieux Haïtiens et Français seraient la dernière goutte qui fait déborder le courroux étranger. Ce qui coûte cher à Jouthe dans sa posture collatérale de fusible cible pour sauver le nuisible ingénieur, encore en quelques bouffées d’oxygène toxique dans la bulle officielle.

Dans le bas instinct, ventre bas, de manière indue, dans une odeur qui pue, un climat qui se conspue dans le bas étage, dans la même indignité qu’il est monté sur l’estrade, PM Jouthe est redescendu dans l’ignominie, à une heure tardive, sous la dictature d’une sinistre insomnie qui ne pouvait patienter de passer de FM à AM pour livrer dans une lumière ténébreuse la missive démissionnaire.

Point besoin de rappeler au lecteur que très tôt, Jouthe glougloute sa personnalité dans la promesse ignoble de ne prendre aucun recul ni d’afficher aucun doute face à sa majesté redoutable qui fait et défait dans un sempiternel intérimaire de facto, manu militari.

Incapable du rudimentaire tel que prouvé dans cette note sécuritaire salée comme l’eau de mer, l’usurpateur téméraire leurre de surfer dans un pouvoir totalitaire en vue de se construire un refuge immunitaire éternel. La patrie serait la terre que les ancêtres ont léguée comme héritage exclusif à de tels ennemis des prouesses scolaires. Ces chefs arbitraires auraient pris les plus de 15 millions d’enfants du Bon Dieu comme des canards sauvages. Dans notre langue vernaculaire, Maurice Sixto aurait exclamé de manière sommaire : « Enjenyè sa genlè se yon Lwijan boje » !

Jouthe, sans gêne !

La grosse pointure de la flatterie officielle en contrepartie du poste de la primature en déconfiture déclare : la tête altière, je foule la chambre officielle répugnante de la présidence inculte, dans une énergie débordante d’idées lumineuses. Après avoir côtoyé le maître à penser des impostures, des improvisations et des usurpations, j’en suis sorti tête baissée, le cerveau vide, sans gêne, sans scrupule, sans discernement, sans colonne vertébrale, sans personnalité. 

La dialectique et la maïeutique ont vu de toutes les couleurs en cette ère jouthique où la déraison et le sophisme ont atteint le seuil paroxysmique. Un mélange hétérogène d’arrogance et de flagornerie ; ce fut un dignitaire impotent et incohérent qui clamait haut et fort qu’ « Haïti n’existe ni dans le réel ni sur du papier ». Jouthe a raté maintes occasions propices de remettre la clé de la primature dans un minimum de dignité.

Accrochage dans la rage en dehors des normes institutionnelles et décrochage sauvage dans un lynchage de son image provoqué par les « Rat kay », treize mois de vache grasse vont suivre tout un restant de vie dans la panique et la tourmente si conscience il en restait. Leçons salutaires : prendre le train en marche dans un parcours officiel de concussion, de conspiration, de perversion et de procrastination, le jeu ne vaut jamais la chandelle, messieurs les Joseph ! De la chancellerie à la primature, la diffamation, le mensonge et la platitude intellectuelle seraient définitivement payante.

Ce nouvel épisode d’expulsion de Jouthe au vestiaire est une dernière carte de chronophagie budgétivore pour accorder quelques jours supplémentaires à ces cyniques anthropophages au pouvoir. Contraire à la volonté de rétablir un climat sécuritaire, on y perçoit plutôt un Faux Mouvement (FM) pour plaire aux hypocrites partenaires, aux intermédiaires et émissaires des Nations-Unies qui se disent libérateurs et promoteurs des acquis humanitaires. Révocation de PM Jouthe, pourquoi faire ? Le ver est dans le fruit.

Un an et un mois d’inspiration en des anaphores, des oxymores et des métaphores risibles épicées d’une nullité diplomatique, le bouffon Jouthe a laissé les annales de de la politique haïtienne dans une pléthore de bandes sonores et d’expressions multicolores insensées.

Sous Moïse-Jouthe, l’addition est salée

Récipiendaires de somptueuses ressources étrangères – desquelles ces dirigeants néants sont devenus millionnaires en un clin d’œil – le discernement décèle une attitude retardataire volontaire de la pensée critique de ces plénipotentiaires ignobles qui opèrent un U-Turn trop tard dans un deuxième millénaire trop vieux. Au final, ils osent choquer la dignité populaire dans un débris résiduaire jeté avec dédain tel un os lancé à des chiens sans destin.

Ces titulaires minoritaires téméraires aux fonctions régaliennes marquent une éternité dans l’intérimaire à une palanquée de postes prestigieux illicitement accordés à des occupants sans colonnes vertébrales qui les confortent en des serments d’allégeance. Ils ont enfoncé le fossé inégalitaire en des dérives interbancaires, de gigantesques honoraires sans rien faire, sauf mobiliser des mercenaires et bafouer en des réalisations imaginaires de distributions de panneaux solaires, de luminaires, de construction de téléphériques stellaires et d’infrastructures portuaires et aéroportuaires.

Fort de leur complexe identitaire et de leur vice séculaire authentifiés dans le crime d’usurpation de planteur à ingénieur, la nécessaire évidence a été fournie pour déduire que de tels êtres de mauvaises vies et mœurs, bornés et déloyaux, ne faisaient preuve d’aucun savoir-faire ni d’aucun savoir-être pour devenir dignitaires compétents à conduire la barque nationale au port salutaire.

Bluffeurs, prestataires de service précaire, aujourd’hui, ils leurrent dans un impair référendaire à titre de dernier stratagème de procrastination pour ajourner la chute pénitentiaire. Similaire  aux propos liminaires d’une dictature sinistre, ces protozoaires hallucinent de se conférer un pouvoir totalitaire pour faire, défaire, contrefaire et refaire en régnant comme seul métazoaire de la jungle contre 15 millions d’insectes acellulaires dépourvus de gène de courage et de dignité. 

Leçon salutaire apprise – puisque témoins oculaires du silence suicidaire – l’exaspération majoritaire tant attendue, qui peine trop longtemps à déployer la vague révolutionnaire, doit décidément sortir de sa léthargie suicidaire. De ce laisser-faire dans une barrière libre à l’indécence et à l’incompétence, la sainte colère populaire a laissé trop de terrain à ces prédateurs égocentriques qui ne font que satisfaire leurs gourmandises de devenir multimilliardaires quitte à ce que les pensionnaires voient leurs fonds se volatiliser en fumée.

Contraires aux pratiques modernes de la quête permanente de prodiges culturels et intellectuels, ces gouvernants pervers se dressent comme de farouches adversaires des prouesses scolaires en se délectant de préférence aux seules initiatives de destruction spectaculaire de la matière grise pour se satisfaire en s’octroyant des satisfécits dans la promotion d’une mouvance outrancière de « Chawa-Pete » et « Ouvè le kò».

Regrettable, telle à une vente aux enchères, cette pratique non coutumière au début du millénaire – devenue routinière dans tous les coins du pays – est vivement sollicitée par une jeunesse sans repère, dans une misère sombre et acculturée dans une grave crise identitaire. Comme un château de cartes, la dégringolade foncière en parachute déchirée – provoquée par la poussière, la gestion irrégulière et l’intronisation à la sphère décisive de colistières sans caractère, sans carrière aux postes stratégiques de la république –  a atteint sa vitesse de croisière.

Ces grosses fesses rabòday à la matière cervicale précaire ne rêveraient de rétablir la paix dans les quartiers populaires que pour s’exhiber en des gouyads Tonymix en leurs grossières culottes tangas à la queuleuleu avec leur cortège délétère de gouverneurs, directeurs, coordonnateurs et ordonnateurs thuriféraires qui ne foutent rien de bien au profit du bien-être de la collectivité désagrégée et gangrenée par une ganstérisation musclée fédérée par une bêtise officielle plénière.

Bizarre, Joseph et Moïse des Saintes Ecritures furent des braves, des courageux, des libérateurs, des sauveurs, des noms salvateurs. En notre millénaire, ce sont plutôt des bluffeurs, des usurpateurs, des imposteurs, des flagorneurs, des noms qui font peur et qui donnent de la nausée. Pauvre Haïti.

Mais, Dieu merci, il en reste encore une force minoritaire qui encourage la conscience et la décence aux axes stratégiques de la république pour contrecarrer les velléités autoritaires. Périssent les falsificateurs, les menteurs et les flatteurs ; Haïti ne doit pas périr. 

Un nouveau Joseph, de faux espoirs

Un nouveau Joseph prend la barque en turbulence pour plaire à sa majesté, lui expliquant les rêves d’une décennie de vaches grasses dans les ressources du Petrocaribe à suivre par une petrophobie bleue avant de se cloitrer au pénitencier pour l’éternité.

En panne de vision, de leadership, de générosité, d’altruisme, de science et de conscience – corolaires de l’usurpation, l’indécence, la platitude, l’impudeur et l’imposture dans les mensonges polymorphes et multicolores de bananes pourries – le gouvernement Moïse-Jouthe n’était aucunement outillé pour gérer cette crise humanitaire, sanitaire, économique et financière aiguës.

Aucune référence protocolaire pour se gêner à donner libre cours aux acrobaties suicidaires, les thuriféraires intellectuels bénéficiaires de quelques privilèges éphémères se font auxiliaires en rendant circulaires des inepties présidentielles rectangulaires. Sans commentaire, sans pensée critique, le sophisme fait le jeu solitaire sur les ondes prostituées d’une presse affairiste moyennant des retours grotesques capables de satisfaire ses contraintes budgétaires.

Membre de la légion de déshonneur ; ce n’est pas un « ancien nouveau » Joseph qui se faufilait « intelligemment » dans ce régime politique inculte et cupide – faisant le même jeu des stratagèmes de diversion et tergiversation – qui saura sauver le Pharaon Moïse dans ses crimes humains, de lèse-patrie et ses dérives petrocaribéennes qui lui coûteront ses vieux jours en taule.

Point besoin d’une boule de cristal ; inutile d’invoquer la compétence des magiciens, des devins, des prophètes, des hougans et des bòkò ; pas la peine d’implorer les prouesses prédictives de Nostradamus ou de Joseph ni la sagesse des spécialistes des signes du zodiaque et des horoscopes pour prédire une nième gouvernance baroque à piloter dans la turbulence sournoise.

Le coup d’Etat aux fustibales gérontocratiques à Petit-Bois répandu dans le pèlerinage comme un évangile sur Métropole, CNN, France 24, nous ont déjà mis au parfum. Moïse accouchera d’innombrables bêtises; puis en des sophismes éloquents et des acrobaties périlleuses, le nouveau Joseph les essuiera et le blanchira. Qui vivra, verra. Bienvenue au nouveau couple « imposture officielle et platitude intellectuelle » au sommet de la magistrature du pays.

Après treize mois de service rendu dans une loyauté déloyale, le faux ingénieur accuserait son PM démissionnaire de coupable des sept péchés capitaux de son administration houleuse dont le kidnapping constitue l’apothéose. Foutaise ! Le ver est dans le fruit.

Carly Dollin
carlydollin@gamil.com

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