12 octobre 2024
Poutine, un « tueur » selon Joe Biden : Moscou rappelle son ambassadeur aux Etats-Unis
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Poutine, un « tueur » selon Joe Biden : Moscou rappelle son ambassadeur aux Etats-Unis

Moscou | La Russie a annoncé mercredi avoir rappelé son ambassadeur aux États-Unis pour consultations, tout en assurant vouloir éviter la «dégradation irréversible» des relations avec Washington, qui se trouvent «dans un état difficile» depuis des années. 

Mercredi 17 mars 2021 ((rezonodwes.com))–Selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, l’ambassadeur Anatoli Antonov a été rappelé à Moscou «pour des consultations afin d’analyser ce qu’il faut faire et où aller en ce qui concerne les relations avec les États-Unis».

Les relations entre la Russie et les Etats-Unis, déjà plombées par des crises à répétition, de l’Ukraine à la Syrie en passant par des accusations d’ingérence électorale, d’espionnage ou, plus récemment, de cyberattaques, ne semblent pas près de se réchauffer sous le mandat de Joe Biden.

Dernier épisode en date mardi 16 mars, avec la publication d’un rapport des ministères américains de la Justice et de la Sécurité intérieure. Ceux-ci ont affirmé avoir « identifié plusieurs incidents au cours desquels des acteurs liés aux gouvernements russes, chinois ou iraniens ont porté atteinte à la sécurité des réseaux d’organisations politiques, de candidats et de partis ».

Poutine, un « tueur » selon Joe Biden

Toujours mercredi, la tension est encore montée d’un cran lorsque Joe Biden a dit penser que son homologue russe était « un tueur » et a promis que Vladimir Poutine paierait « le prix » de ses actes, notamment des nouvelles ingérences électorales que lui reproche Washington, lors d’une interview sur la chaîne américaine ABC.

Il n’a pas précisé s’il pensait à l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny en août, imputé par les Etats-Unis à la Russie. L’opposant a été incarcéré à son retour en Russie après cinq mois de convalescence en Allemagne, et Washington exige sa libération.

S’il a adopté une position plus ferme que son prédécesseur envers Moscou, Joe Biden a toutefois réaffirmé qu’il voulait pouvoir « travailler » avec les Russes « quand c’est dans notre intérêt commun », à l’instar de la prolongation de l’accord de désarmement nucléaire New Start décidée peu après son arrivée au pouvoir.

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