Bourgeoisie, Armée, Police, BSAP, Gangs, ONU, OEA et Communauté internationale veulent Jovenel Moïse au moins jusqu’en 2022

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billet de la rédaction

Jeudi 11 février 2021 ((rezonodwes.com))– Il est tout à fait incorrect de dire que le projet de prolongation inconstitutionnelle du mandat de Jovenel Moïse n’a pas de supporteurs.

Il est vrai que la quasi-totalité des secteurs de la société, excluant l’élite économique, se sont déjà prononcés pour le respect de la constitution, particulièrement de l’article 134-2, indiquant le 7 février comme la date de fin de mandat présidentiel.

Mais, les soutiens au régime ne manquent pas. Tout un rassemblement de supporteurs, commanditaires et bénéficiaires. Un rassemblement somme toute hétéroclite, allant des pires criminels, comme les gangs du tristement célèbre Barbecue, aux plus grands chantres de la démocratie et des droits humains comme les États-Unis, la France et le Canada.

Bizarre tout de même!

A commencer par l’Armée. Les FAd’H, qui peinent à se réanimer après deux décennies de coma, ont décidé à la surprise générale de prêter allégeance, dans une note de presse, au Président de facto. Et, le même jour, les soldats ont effectué un grand retour à ses premières amours en ouvrant le feu sur des journalistes. Quelle entrée en matière!

La Police Nationale d’Haïti (PNH) réclamée à cor et à cri par la population après la démobilisation des féroces militaires, sous la houlette du DG de facto Leon Charles a intensifié la répression sauvage débutée sous le commandement de son prédécesseur Normil Rameau.

Alors que la BSAP avec ses hommes lourdement armés menace de faire un carnage si les citoyens refusent de se terrer chez eux pour permettre à la dictature de s’établir tranquillement, les gangs continuent à répandre la terreur par les kidnappings et les massacres dans les quartiers défavorisés tout en empêchant aux gens de manifester contre le régime Tet Kale. Pour eux tous, c’est 2022 ou la mort!

Les institutions internationales comme l’OEA et l’ONU, tout comme les pays dits amis d’Haïti, font fi de la constitution haïtienne pour adopter la date du 7 février 2022 comme fin de mandat présidentiel.

Il faudrait donc fermer les portes des universités haïtiennes qui ont donné leur avis technique. Il faut éliminer tous les Barreaux d’Haïti dont les membres sont des experts dans le domaine. Il faut déporter vers d’autres pays ce peuple irréductible qui croit beaucoup trop dans la démocratie, les droits humains et la légalité qu’on leur a enseignés. Il faut également passer un trait sur les Églises, catholique et protestantes, qui ont humblement demandé au tyran en gestation de remettre  »sans bruit, sans compte » le pouvoir.

Mais, ce qui compte, ce sont les balles, les gaz lacrymos, les décisions des gros bonnets, des gros blancs, des grosses bottes et des gros bandits. Qu’ils soient illégaux ou légaux…

1 COMMENT

  1. Non Mme Sinson gwo zago, revisez vos maths: 50 ans est le chiffre des TetKale u pouvoir! Entre jovenel et Martelly, dorenavant ce sera 25 ans chacun. Donc il reste 21 ans a jovenel. Merci de bien vouloir corriger vos dossiers d’assassins en mission .

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