16 octobre 2024
Flashback – Le kidnapping : Une industrie du PHTK contrôlée par Martine Moïse
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Flashback – Le kidnapping : Une industrie du PHTK contrôlée par Martine Moïse

Jour J-6

Jovenel Moise est mieux placé que toute autre personne pour savoir qui est caché derrière les actes d’enlèvements en Haïti. Ces élucubrations du lundi après-midi sur Facebook, n’ont convaincu personne. Bien au contraire, Jimmy Cherisier – BBQ -, son principal allié et associé est renforcé. (Vidéo annexée)

rezonodwes.com

Le kidnapping : Une industrie du PHTK contrôlée par Martine Moïse


ACTIVITÉS CRIMINELLES ET INSÉCURITÉ

Jour J-17, le compte à rebours commence. Le 7 février approche, appel à la raison pour éviter une hécatombe.

Comment expliquer le fait que la brigade d’intervention rapide dont les succès, dans la gestion avec succès des enlèvements contre rançon, émerveillaient les parents des victimes et la population en général, soit mise en veilleuse indéfiniment ?

par Léo Joseph

New York, mercredi 20 janvier 2021 ((rezonodwes.com))–Comment expliquer le fait que le phénomène du kidnapping s’épanouit sans encombre, à l’échelle nationale, mais surtout, à la capitale, à la barbe de la Police, qui semble rester impassible. Ce qui paraît le plus bizarre, les citoyens se mobilisent pour se manifester afin de forcer les autorités à prendre leurs responsabilités à l’égard de l’insécurité et le kidnapping, ils sont devenus la cible des policiers du Palais national les gazant et les matraquant.

Comme on a pu le remarquer, au fur et à mesure qu’évoluent les kidnappeurs, les victimes appartiennent à toutes les catégories sociales, à toutes les professions. Ils ne font pas de discrimination. Non seulement ils possèdent des lieux pour garder leurs prisonniers à l’abri, d’un bout à l’autre de leur captivité, mais ils ont la garantie que la rançon sera payée, et la brigade spéciale de la DCPJ, autrefois déployée dès qu’est lancée la nouvelle qu’une personne est prise en otage, reste dans son commissariat.

Mais encore, comment expliquer le fait que la brigade d’intervention rapide dont les succès, dans la gestion avec succès des enlèvements contre rançon, émerveillaient les parents des victimes et la population en général, soit mise en veilleuse indéfiniment. Pas un seul cas de kidnapping résolu sous le gouvernement de Jovenel Moïse.

Le cas de Sœur Dachoune Sévère

Si les quelques 20 à 25 cas d’enlèvement contre rançon par semaine répertoriés, à Port-au-Prince, commencent à soulever l’indignation, particulièrement des riverains des quartiers de résidence des victimes, sans pour au tant même émouvoir les autorités, ce lui de Sœur Dachoune Sévère, de la congrégation Sainte Thérèse, située dans la région de Car re four, au sud de la capitale ouvre les yeux à plus d’un. Des hommes lourdement armés avaient fait irruption en la résidence des religieuses et l’ont faite prisonnière, sans autre forme de procès.

Elle a été libérée, apprend-on de source autorisée, quatre jours après son enlèvement, sans qu’ aucune information n’ait été communiquée sur le montant qui a été versé pour sa libération.

Toutefois, un proche des milieux interlopes a fait savoir, sous le sceau du secret, que Sœur Sévère a été libérée après que la première dame, Martine Moïse, eut versé une somme dont le montant n’a pas été révélé.

La même personne, qui a informé de l’identité de « cette âme charitable », qui a fait ce geste, a révélé qu’il ne faudrait pas écarter la possibilité que l’enlèvement de la religieuse aurait été imputé à celle-ci.

Une autre source proche du milieu interlope, à la capitale, a précisé que le kidnapping est une industrie montée par les dirigeants, qui fonctionne sous la direction de la première dame. C’est pourquoi les personnes sont enlevées et la PNH reste les bras croisés, ayant reçu l’ordre de laissez-faire. Donc, il n’y a ni arrestation ni sauvetage. C’est toujours une opération réussie, du commencement à la fin.

Qu’est-ce qui est derrière le kidnapping de Sœur Sévère ?

Les informations disponibles font croire que cette opération a été menée en guise d’avertissement aux autorités catholiques, par rapport à la mobilisation anti-Moise en cours, qui ne cesse de prendre de l’ambleur.

Après que les secteurs évangéliques protestants eurent diffusé leur message dénonçant les dérives du président et lui demandant de respecter son serment de respecter et de faire respecter la Constitution qui fixe la date de son départ du Palais national, le 7 février 2021, il doit y adhérer. Aussi, les quatre pasteurs qui ont signé le document au nom des missions qu’ils représentent, invitent toutes les couches sociales, toutes les dénominations et fois religieuses à s’unir à cet effort en vue d’envoyer un message clair et direct au président haïtien.

Le Palais national craint que les autres entités nationales, en tout premier lieu, l’Église catholique n’unisse leur voix à celle des protestants.

Tout compte fait, le kidnapping est, non seulement un instrument de combat contre le peuple haïtien révolté contre Jovenel Moïse et ses acolytes, mais aussi une industrie qui apporte de l’argent à ceux qui l’animent.

LJ – Haïti-Observateur

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