La Police nationale d’Haïti affirme ouvrir une énième enquête – [sans suite] – pour déterminer les coupables du meurtre de deux jeunes. Entre temps, cet énième crime a provoqué l’indignation alors que le pouvoir est soupçonné, selon Me. Reynold George, d’être derrière le lâche assassinat de Me. Monferrier Dorval.
Les bandits en action minimisent vendredi les déclarations de leur Chef Suprême, Jovenel Moise. Leurs derniers actes et d’éventuels à venir, serviront de faux prétextes à l’apprenti-dictateur facilitant le déploiement de son armée, avant le 7 février 2021, le jour J du retour effectif à la dictature en Haïti. Il ne manque pour l’instant que « l’armée embryonnaire » dans les rues pour sympathiser avec les gangs…
Vendredi 4 septembre 2020 ((rezonodwes.com))–Les corps des deux jeunes exécutés par le gang des »400 Mawozo » ont soulevé l’indignation à Port-au-Prince. Les informations parvenues à la rédaction de Rezo Nòdwès font état d’une camionnette qui traversait la commune de la Croix-des-Bouquets, à bord de laquelle des écoliers y ont été remarqués.
Les bandits des »400 Mawozo » ont attaqué le véhicule et assassiné deux de ses occupants, ensuite, agissant à leur gré, ont relâché les écoliers.
Des images virales sur les réseaux sociaux dévoilent les corps calcinés et le véhicule complètement détruit. Garry Desrosiers, porte-parole adjoint de la PNH, affirme n’avoir jusqu’à vendredi reçu aucune plainte de parents ou proches des victimes. Parallèlement, il annonce, comme toute réponse facile, que l’institution policière a diligenté une enquête pour déterminer les causes de ces meurtres.
@ photo : courtoisie de Mitton Sûreté et sécurité
