Le code pénal de Jovenel Moise est « un pas dans la bonne direction » applaudit Acesh

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Environ un mois depuis que l’apprenti-dictateur haitien publie par décret son code pénal sans être l’objet de débat dans la société au nom de laquelle, il dit avoir agi et pris des décisions appropriées.

ACESH trop content de ce code pénal, suggère tout de même au pouvoir d’apporter certaines modifications.

Mercredi 22 juillet 2020 ((rezonodwes.com))–Le régime totalitaire de Jovenel Moise a trouvé soutien et acceptation chez l’Action Citoyenne pour l’Egalité Sociale en Haïti (ACESH) qui a salué le code pénal qui, selon l’organisation, « viendra en 2022 assurer la protection de l’orientation sexuelle des individus en Haïti« .

Ce code pénal à être appliqué en 2022 avec la continuité de PHTK au pouvoir en Haïti sans interruption, et selon l’apprenti-dictateur, « pa gen mounn ki ka pran pouvwa sa-a nan men’l ankò« , arrange bien Acesh qui a, toutefois, fait remarquer que « la législation est un pas dans la bonne direction pour limiter toutes les formes de discrimination, y compris celle fondée sur l’orientation sexuelle, tout en renforçant la protection de l’intégrité physique et morale des individus« .

La plateforme interprétant à sa façon le code pénal PHTK, a nié que la loi de Moise, approuvée par décret « dépénalise l’homosexualité« , car, a-t-elle précisé, « elle n’était pas punissable dans la loi précédente, comme les non-conformistes veulent nous le faire croire« .

L’Acesh a interrogé ceux qui se disent démocrates et ne se défendent pourtant pas contre le meurtre, la torture, la violence, les menaces et la diffamation d’un secteur de la société, néanmoins, n’a pas indexé les autorités dans leurs exactions contre la population exigeant une meilleure gestion de nos maigres ressources.

Elle a également suggéré au gouvernement PHTK et alliés de modifier plusieurs articles afin de porter la majorité sexuelle, actuellement fixée à 15 ans, à 18 ans et d’étendre l’inceste aux relations avec les cousins et autres proches parents.

Le code pénal, qui peut encore être abrogé lorsque le Parlement? entrera en fonction, a été la cible de nombreuses critiques depuis sa publication au début du mois. Outre les questions de genre, elle dépénalise également l’avortement, qui est actuellement strictement interdit sous toutes ses conditions.

Les secteurs religieux lancent des campagnes pour discréditer la législation en raison de son prétendu caractère amoral et de sa contradiction avec les valeurs de la société haïtienne, ont-ils avancé.

Pour leur part, les partis politiques critiquent le fait que le code puisse offrir au président en exercice, lui-même un inculpé de blanchiment d’argent, la possibilité d’amnistier les crimes en col blanc, la corruption ou les détournements de fonds publics pour faire d’Haïti le le seul et l’unique Etat en faillite dans la région.

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