Attention ! L’apprenti-dictateur quoiqu’il parle beaucoup pour ne rien dire et ne rien faire, sauf pour arriver à des élections frauduleuses, commentent plusieurs secteurs vitaux de la société, ne touchera jamais aux intérêts des étrangers par rapport à la lutte d’un mieux-être pour ses compatriotes et le respect de l’inviolabilité du principe de la valeur égale de tous les êtres humains.
L’esclavage se pratique-t-il encore dans le Nord-Est d’Haïti, sous la bénédiction du régime PHTK, où fut déclaré le 24 novembre 1803, l’Indépendance du pays par le Général Jean-Jacques Dessalines ?
Mercredi 24 juin 2020 ((rezonodwes.com))–La Centrale nationale des travailleurs haïtiens (Cnoha) a dénoncé le harcèlement systématique, tant physique que sexuel, des travailleurs du parc industriel de Caracol, en particulier ceux qui travaillent pour S&H Global.
Le syndicaliste Dominique Saint Éloy a déclaré après une visite des lieux qu’il a recueilli des preuves « tangibles » d’abus sexuels et de torture physique de certains cadres, sous la menace d’un licenciement.
Il a également critiqué la violation des droits syndicaux et a déclaré qu’il s’agissait d’un crime au regard de la loi, tout en déplorant l’inaction des maîtres de Port-au-Prince.
M. Saint Éloy a déclaré qu’il avait écrit au ministère des affaires sociales et du travail, aux donateurs internationaux et au ministère du commerce américain. Ce dernier encourage la création de telles entreprises en Haïti avec sa loi sur l’Espoir, qui exonère les importations de manufactures haïtiennes du paiement des taxes.
La lutte pour les droits des travailleurs, en particulier des femmes, est une lutte permanente en Haïti. Le 1er mai, la revendication du droit à la syndicalisation, en plus de l’augmentation du salaire minimum, s’est renforcée face à la précarité de la vie dans la nation caribéenne, à l’augmentation des coûts et à l’effondrement de la monnaie nationale.
En 2018, le licenciement de plus de 200 employés du secteur de la sous-traitance est arrivé sur l’agenda des médias, protestant contre les abus sexuels, l’augmentation de la journée de travail et exigeant le respect de la loi et du code du travail.
Pour sa part, l’économiste et activiste politique Camille Chalmers a déclaré à l’agence de presse Prensa Latina que « dans les zones de libre-échange, où sont situés les parcs industriels, entre 70 et 80 % des travailleurs sont des femmes, dont les droits fondamentaux sont violés en permanence« .
Leur droit à la maternité n’est pas reconnu, et il y a des pressions sexuelles et du chantage en échange de l’obtention et du maintien de leur emploi et de leur salaire.