Caresser l’animal détraqué dans le sens de son dernier poil « Ti Rès la ». C’est écœurant de constater que même des prétendus «intellectuels » se livrent, corps perdu et âme vendue, dans ce jeu pervers de la flagornerie.
Dimanche 24 mai 2020 ((rezonodwes.com))– Fort de son profil académique et professionnel, il devait être une roche solide sur laquelle devait être bâtie la démocratie. Pourtant, Rosny Desroches injecte de l’acide batterie à l’oxygène vital de la démocratie à travers son business dénommé OCID. En mission impossible pour faire avaler une couleuvre venimeuse, monsieur Desroches rampe comme une limace dans le sillage de la présidence badigeonnée d’imposture pour se faire le messie d’un projet électoral indigeste. Ce geste infâme qui déshonore les œuvres magnanimes d’Occide Jeanti n’a pas été du tout gentil de la part de la compagnie OCID. Qu’on se le rappelle, la loyauté et la vérité ne doivent flancher devant la royauté, la papauté ni devant des billets rouges et des billets verts.
Un sinistre aveu avant la lettre, l’hypocrite du serment d’Hippocrate, Jaques Guy Lafontant, avait déjà vendu la mèche en garantissant à son patron Ti-Simone qu’il fera toutes les acrobaties déloyales pour maintenir ce régime kwashiorkor au pouvoir pendant cinquante ans. Ces animaux ne peuvent respirer que par l’oxygène procuré par la bulle officielle. Ils y festoient dans le barbancourt et le bakara, quitte à ce que les Haïtiens exhalent leur dernier souffle dans les facéties, démagogies, cacophonies, mégalomanies et cleptomanies de ces petrovoleurs. Des élections avec ces menteurs et criminels officiels ? C’est définitivement prendre ce brave peuple pour 11.5 millions de « kokorats » !
« Tomber c’est humain ; se relever, c’est divin. Se décourager, c’est diabolique ».
Le peuple haïtien a bien compris qu’une ineptie a été accouchée en acceptant l’installation de l’imposture, l’improvisation et l’usurpation aux postes stratégiques du pays. Cela a été une erreur grave ! Mais, c’est humain !
Cependant, le peuple se relève dans la vigilance et la dignité, pour corriger cette bévue monumentale en expulsant au vestiaire les experts de cette équipe, champions de la corruption. La bêtise ne peut pas récidiver ! Vox Populi, Vox Dei ! C’est divin !
La réactivation des plaques tectoniques du Petrochallenge ne doit pas tarder.
Mesdames/messieurs les dilapidateurs, vous êtes à la merci d’un timing covidique propice pour surfer dans cette bulle officielle pendant quelques jours supplémentaires. Profitez-en, gibiers!
Mais, pensez déjà à plier bagage. Car, viendra sous peu, le jour des chasseurs.
Cette médiocratie d’hier convertie aujourd’hui en kakistocratie a détruit les balises de toutes les institutions de la société. Haïti est menottée et vivote dans des conditions exécrables; de mal en pis.
Le décor de la catastrophe est planté avec ces corps sans têtes et têtes sans cœurs
Hier, la Banque centrale faisait la promotion des programmes d’excellence avec les lauréats des universités qu’elle encadrait pour la poursuite de leurs études en Europe et en Amérique du Nord. Le Ministère de l’éducation nationale encourageait la tenue du flambeau de l’excellence. L’argent de la république était bien gardé par le gérant du trésor public. La présidence accueillait et fêtait avec des petits génies, des lauréats nationaux, des artistes, des figures de la culture. Les télévisions gâtaient les cœurs et les beaux esprits avec des feuilletons salutaires. Les parents en raffolaient; d’ailleurs point besoin de surveillance de potentielles scènes impudiques au détriment des enfants. Des films dépourvus d’exhibition charnelle, conciliant l’utile à l’agréable; des concours de génie, exposant la beauté des chiffres et des lettres, renforçaient la bonne ambiance familiale.
Aujourd’hui, la présidence récompense les gouyads par des motos et des voitures ; elle recrute la médiocrité comme conseillère spéciale; elle sème l’inefficience dans une sinécure officielle sans précédent. Le concubinage sénatorial et la flatterie journalistique envahissent la diplomatie nationale. Le serment d’allégeance envers l’enrichissement illicite pourrit les organismes autonomes. La BRH et les ministères font la promotion de Chawa Pete, Tirat et Tisourit ; ils financent dans l’ombre des firmes bidon identifiées aux capitaines des forces des ténèbres qui envahissent la sphère publique.
Définitivement, le sauvage le remporte sur le sage ; la crasse évince la classe. « Ouvè le kò» enterre « Ouvè lespri ».
Haïti n’en peut plus dans cette impudeur et cette flagornerie !
Alea Jacta Est !
Sauvons la patrie en détresse !
Carly Dollin
carlydollin@gmail.com
Rosny Desroches n’est pas à son premier coup d’essai. Loin de jeter la constitution mal amendée des kakakwè de René Preval dans la poubelle, il avait jugé nécessaire d’abonder dans le même sens avec la complicité de tous les Haitiens qui ont de l’aversion pour la bande Martelly, PHTK et Jovenel Moise. Dans un article dans le journal le NATIONAL, le journaliste-écrivain Pierre Raymond DUMAS ne manquait pas de s’en prendre à deux Santidis qui allaient devenir président et premier ministre dans des combines…
On est sur la même longueur d’onde, à la seule différence, je ne suis pas prêt d’embarquer dans des aventures qui s’apparentent à ces dates:16 décembre 1990, 25 juin 1995, 2004 et 2016. Très jeune, mais idéologiquement solide, je refusais de suivre la Foule inorganisée et de voter pour un certain JB Aristide. Mwen tap tann li ak tout lòt sendenden l yo pito nan kafou tintin. Le 15 octobre 1994, je menais ma vie dans les tréfonds des bois de la commune de Jean Rabel pour ne pas assister à la souillure de mon pays. Merci Loa papa Dessalines!
Lors de la dernière expérience, les Aloufas faisaient peu de cas des recommandations de la CIEVE. L’officier François Bénoit n’était pas assez avisé pour ne pas faire le jeu des Avadras. Tous les mal élus de la 50e pourriture parmi lesquels Patrick Norzeus, ne manquaient pas d’achever leurs mandats. JOVID-19 continue son petit bonhomme de chemin… Sakalakawèl.
Témoin historique