Dans ce décor de peur multicolore, la vie devient incolore et inodore

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Le Terminator picore et dévore tous nos trésors pour nous léguer un village, jadis resplendissant, phosphorescent et versicolore, dans un état unicolore et Kwashiorkor. Fermeture en série et en parallèle des écoles, des églises, des stades, des parcs, des complexes sportifs, touristiques et ludiques, la vie se vit dans le confinement, le déshonneur, le creux, le vide, l’indécence, l’incontinence, l’impotence et l’inefficience.

Mercredi 25 mars 2020 ((rezonodwes.com))– Tribord et bâbord, tous les savants et érudits de la Harvard, Yale, Princeton et Oxford montent à bord de la navette de la recherche scientifique pour implorer le support de leurs séniors – Albert Einstein, Pythagore, Henri Mondor, Henry Ford, Alois Alzheimer, Robert Koch, Thomas More, Thomas Edison, Socrate, Hippocrate, Claude Bernard, Christiaan Barnard, Louis Pasteur et Alexander Fleming – en vue de cogiter dans l’insomnie, la synergie,  et l’harmonie pour sauver l’humanité de ce contexte d’anosmie, hypoesthésie et asthénie causé par cette nouvelle bactérie létale.

Le challenge de l’heure est une opportunité pour les récents Prix Nobel de la Médecine tels que Jules Hoffmann, Bruce Beutler, Ralph Steinman, Gregg L. Semenza, Peter J. Ratcliffe, William Kaelin Jr., James P. Allison et Tasuku Honjo, d’épater l’humanité et la communauté scientifique mondiale en composant le produit antiviral magistral en réponse au dérapage infernal du Covid-19.

Les matières grises les plus prisées se mobilisent et déploient leurs expertises dans l’optique d’endiguer la crise qui nous déstabilise, dévitalise, balkanise, déshumanise et nous enlise dans une affreuse tragédie. Dans leurs plausibles désaccords, les sommités scientifiques n’arrivent pas encore à s’accommoder sur des accords audibles et perceptibles afin de converger vers l’idéal de retour à l’équilibre vital. Les ténors ignorent si le virus est frugivore, nectarivore, carnivore, herbivore, piscivore, vermivore ou omnivore. Sinon, ils lui auraient perforé et évaporé via un piège approprié pour élaborer le poison efficace pour le voir éploré jusqu’à sa mort bien méritée.

Les Etats du monde se livrent dans la dévotion, la piété et l’eucharistie pour voir exhaussée l’homéostasie tant caressée pour que se termine cette hyperalgésie qui paralyse la kinesthésie et la visibilité nocturne et diurne.

Du haïssable et du sable injectés à nos moteurs, nos obsessions et nos passions

L’économie mondiale est en perte d’essor ; les activités import-export ainsi que tous les projets mégalomanes budgétivores s’évaporent pour laisser place au rationnement et au cloisonnement forcé. Externalités du Covid-19, les narcissiques qui cherchaient dans leur égocentrisme et leur fascisme à ériger des murs entre les nations concrétisent leurs projets xénophobes et hostiles sans le besoin de dépenser un seul centime. Moins de labradors et de médors vont sillonner les aéroports et les ports pour fortifier les terroirs et protéger les coffres forts. La vermine impose ses lois ; elle érige des barrières altières; elle abîme le paradigme de la mondialisation qui décline des relations diplomatiques harmonieuses et hospitalières entre les nations. Par la robustesse maléfique de la pestiférée, la xénophobie, la thanatophobie, la quintophobie, l’aérophobie et l’anthropophobie envahissent les cœurs, les poumons, les esprits et amplifient le retour à la loi de la jungle. Même les plus belles femmes, forme couronne ou forme coca, ne sont plus attractives; car elles aussi, elles toussent, elles crachent, elles éternuent.

Une nuit érotique en croisière en compagnie de la ravissante Demi Moore se vivait hier comme une proposition indécente qui rendait les époux du loto million dubitatifs. Aujourd’hui, même les plus obsédés et les plus cupides y verraient une proposition démoniaque. Au risque de se précipiter vers leur précipice final, combien de femmes Covid-19 négatives seraient prêtes à se perdre au septième ciel avec Christiano Ronaldo, Di Caprio, Neymar ou Lebron James ?

Qu’il soit indoor ou outdoor, les mesures se corroborent dans la démotivation vers des pratiques de sport de groupe. Les télescopages, les « set play » Titicaca très rapprochés, les frottements, les démarquages, les marquages à la culotte, les tacles, les accolades, les discussions et les disputes sont tous de potentiels vecteurs directeurs pour se partager des postillons et expulser les fautifs au vestiaire pour une éternité inopinée. Pour se prémunir des effets pervers de la pestiférée, il faut s’abstenir, se dégarnir, se désunir et fuir tous les cercles d’amis, les bases de dominos, de bésigues, de gaguères, de ragots et de manucure-pédicure. Décidément, c’est la mort de l’âme avant que chaque âme avale son extrait de naissance dans la plus ignoble indécence.

Les solos, les duos, les trios, les quatuors et les sextuors sont claustrés dans une interdiction draconienne. D’ailleurs, en plus des mesures régaliennes de renfort dans l’inconfort du confinement, les fans sont devenus agoraphobes et quintophobes. Les concerts R&B, Reggae, compas, zouk, « A capella », technos et jazz avec les ténors de la musique, Pavarotti, Bocelli, Tasha Cobbs, Emeline Michel, Arly, Allan, Alabanza, BIC, Rihanna, Jelo, Shakira et consort, même en absence des mesures coercitives, ne peuvent plus s’opérer.

Impossible de rassembler les tifosis les plus fous, car des postillons tombent de la bouche de toutes les étoiles, qu’elles soient en herbe ou au paroxysme de leur aventure artistique. Auditionnés de la Digicel Stars, de « America Got Talent » ou artistes oscarisés de la Hollywood, les lead-vocaux ne peuvent s’empêcher de saliver, de bâiller, de moucher; et à la fin de leur performance, embrasser, bichonner et aromatiser les fanatiques de leurs parfums magnétisants.

7.7 milliards de désespérés dans une longévité et une prospérité assurées

A l’instar de Zachée sur le sycomore, les familles vivent dans la curiosité et l’expectative de festoyer dans l’euphorie la miséricorde divine lors de la dissémination du vaccin salvateur à injecter dans leurs veines pour divorcer de cette déveine qui les déshonore dès l’aurore de cette nouvelle décennie. A quand donc la disponibilité quasi gratuite de l’antidote dans les stores et les pharmacies pour stopper cette crise multiforme qui désarticule l’harmonie et la symbiose des micros et macroorganismes du cosmos?

En attente de cette solution de notoriété scientifique, le décor est planté dans une pléthore de folklore qui se décore dans des spéculations, des exégèses et des phantasmes dans un prophétisme mercantiliste qui explore et pioche les poches, les sacoches, les cartes de débits et de crédits. Pendant que même les tonneaux vides et les avides de la basoche accrochent leurs toges pour hocher la tête en méditant sur leur éternité malheureuse; les faux prophètes, adeptes des loges et des péristyles, décrochent les prix dans les débauches, les bamboches et les excès « spirituels » pour empocher des pactoles dans la pire indignité.

A cette date (25 mars 2020, 4h30 AM), 424 048 infectés et 18 947 décès confirmés, le Covid-19 score des buts infernaux dans 170 pays ; en Chine, en Iran, en Espagne, aux Etats-Unis, en France, etc. En Italie, les croquemorts démènent et surmènent au son des cris multi sonores qui pleurent la mort en des métaphores, oxymores, épiphores, cataphores, anaphores et toutes les déclinaisons apocalyptiques.

Les sponsors font faillite ; les matadors ne peuvent plus s’enorgueillir dans une certaine invincibilité et une suprématie camouflée. Tous les Goliath condescendants du Nord sont à genoux.

Nos révérences à cette nation de référence de la clémence et de l’indulgence

Dans ce désespoir, un petit poussin, un modeste, un humble qui n’est pas du Nord, pourtant un véritable ténor du secteur médical, apporte du renfort et du réconfort aux nations abattues. Il en ressort des rapports officiels que le bateau de croisières MS Baemar – dont l’accostage a été refusé à tous les ports de la Caraïbe car contaminé de passagers Covid-19 positifs – a été accueilli dans l’hospitalité par les dignes descendants de l’immortel Fidel Castro. Timorés par l’accueil en or offert par le Cuba, les 1063 croisiéristes avaient retrouvé le rire, le sourire, le désir et le plaisir qui procurent du sens à l’existence. A l’instar du rôle vital d’un transistor pour le courant électrique, le Cuba se dresse comme un véritable espoir pour faire rejaillir la luminescence et la fluorescence dans ce décor de remord, d’invalidité, de déliquescence et de dégénérescence.   

Dans les quatre points cardinaux et les quatre points collatéraux, l’effroi abat les dirigeants et les populations. Une exception, un voisin, un frère, un des nôtres inspire confiance en accueillant et en organisant des missions médicales pour aller sauver des vies. Le Cuba continue d’épater le monde dans une idéologie d’entraide et d’approche humaniste qui privilégie la vie, la santé et le bonheur collectif.

La reconnaissance cubaine envers Haïti n’est pas lâcheté !

Le Cuba tisse un lien sincère et exprime un amour agapè empreint de gratitude, de fraternité et de respect envers Dessalines, Capois et Toussaint Louverture, nos génies de la liberté et de la justice. En effet, les prouesses du stratège Simon Bolivar, le libérateur de nombreux pays de l’Amérique du Sud dont la Bolivie, la Colombie, l’Équateur, le Panama, le Pérou et le Venezuela, ont été possibles grâce au support gracieux de nos ancêtres. Les héros de la révolution cubaine, José Marti, Fidel Castro et Che Guevara se sont inspirés de la soif de liberté qui animait nos ancêtres pour dresser leurs plans de salut et de victoires.

Un système social où la santé et l’éducation sont placées au premier plan, le taux de scolarité est de 99.6% et l’espérance de vie de 79 ans à Cuba (Unesco). D’une fière allure, dans la quiétude, la franchise, l’esprit de solidarité, sans aucun mauvais deal, sans hypothéquer les ressources humaines et matérielles, le Cuba s’ouvre à toutes les nations dans le besoin. Comme il l’avait prouvé dans le cas de l’épidémie de l’Ébola en Afrique et du Choléra en Haïti, le Cuba se mobilise toujours au secours des nations victimes de sorts pernicieux.

Aujourd’hui encore, dans ce contexte lugubre et de risque élevé de contamination du Coronavirus, des centaines de médecins et infirmiers Cubains se déploient en Italie, à la Jamaïque, au Venezuela, au Nicaragua, au Suriname et à la Grenade.

Si des médecins cubains traversent des océans au secours des nations avec lesquelles ils ne partagent pas nécessairement des histoires glorieuses ; à plus forte raison, ils vont toujours par devoir et par amour ouvrir leurs bras pour encadrer et épauler un frère dans le besoin.

Le Corona a déjà frappé à nos portes. Nous sommes très vulnérables. Haïti, profitez-en ! Etablissez et consolidez des contacts plus fraternels avec le Cuba !

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com  

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