Des leaders accusent Préval de vouloir contrôler les prochaines élections.

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Port-au-Prince, le 16 juin 2015- (AHP)-  Plusieurs  responsables politiques ont accusé mardi l’ancien président René Preval de  « manœuvres déloyales pour tenter de contrôler les prochaines élections.

Un haut responsable de la plateforme Renmen Ayiti, Me Camille Leblanc a  indiqué lundi  que l’ancien chef de l’Etat est en train de manipuler  le Conseil  électoral  provisoire où il compterait au moins 3 des 9 conseillers.

Il a cité nommément le president Piere-Louis opont, Néhemy Joseph et Marie-Carmelle Paule Austin qui seraient enièrement gagnés à sa cause.

« René Préval est  de connivence avec le président Michel Martelly pour tenter de voler les élections », a lancé  Camille Leblanc, faisant ausi savoir qu’ne alliance entre ds membrs du secteur privé des affaires  et la plateforme Verité, a été  conclue dans le but de truquer les procans résultats.

Il a dit dénoncer à l’avance les sondages-bidon actuellement en préparation pour tenter d’induire l’opinion en erreur.

Camille Leblanc pointe également du doigt l’ancien représentant de l’OEA en haïti, Ricardo Seitenfus qui serait, selon lui, un soutien de Préval dans le cadre de son plan.

L’avocat soutient que les tentatives de  l’ancien président René Preval vont une fois de plus  échouer lamentablement. Mais il appelle la population  à la vigilance  pour éviter que les élections ne débouchent  sur une crise pareille à celle ocasionnée par les élections de 2010, dont les résultats publiés n’étaient pas les résultats authentiques,  selon  les responsables du parti OPL qui affirment citer le directeur Général du CEP de l’époque, Pierre-Louis Opont aujourd’hui président de l’organisme.

Pas seulement Camille, le candidat au sénat pour le département du Nord’Est, Roudolphe Henri Boulos, évincé de la course électorale pour nationalité étrangère, dénonce la manipulation du Conseil Electoral Provisoire par un groupe politique qui tente, selon lui, de faire main basse sur les élections.

M. Boulos dit croire qu’au moins 5 conseillers électoraux agissent sous le diktat de l’ancien président René Préval, fondateur de la plateforme Vérité. Il déplore la non-existence en Haïti d’un tribunal suprême en matière électorale où il pourrait exercer un recours contre la décision du CEP de rejeter sa candidature.

L’homme d’affaires déclare avoir soumis au CEP tous les documents exigés par la loi et déclare avoir appris de la part d’un haut cadre du CEP que son éviction est motivée par des raisons purement politiques.

Boulos avait  déjà été en 2008 forcé à la démission avant le terme de son mandat. Ses proches avaient laissé entendre à l’époque qu’il avait été l’objet d’un échange contre le premier ministre d’alors Jacques Edouard Alexis dont un goupe de sénateurs voulait la tête. Alors que le senateur d’alors du Nord-est était consideré comme  un adversaire politique du chef de l’Etat.

Le senateur du Sud-est, Edwin Zenny, s’en est également pris cette semaine à la Cour des Comptes  qu’il accuse d’avoir delivré en un temps record un certificat de décharge    au  candidat de la plateforme  Vérité, Jacky Lumarque, sans avoir examiné son dossier, alors qu’il était ordonnateur de deniers publics.

Un autre candidat  évincé dénonce des règlements de compte politiques. Sans citer de nom, l’ancien ministre de l’Interieur Thierry Mayard Paul , rappelle avoir divorcé d’avec le régime Tèt kale depuis 2012.

 » Non je ne suis pas un proche du pouvoir, autrement  je ferais partie du gouvernement . Je ne suis pas non plus, un conseiller du chef de l’Etat, autrement je l’aurais empêché de commettre un certain nombre d’erreurs catastrophiques, notamment en matière économique, a lancé l’ancien ministre

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