François Benoit : Le rapport de la commission ne plaira pas à tout le monde!

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Dernière ligne droite de la Commission Indépendante d’évaluation et de vérification électorale avant la soumission de son rapport le 30 mai 2016.

Avec l’interview que François Benoit a accordée mardi matin, à Valéry Numa de Vision2000, l’on sait beaucoup plus sur le « sprint » final des travaux de la Commission (CIEV). M. Benoit qui a révélé que des saisies de données effectuées à partir de 3376 PV englobant le processus électoral avorté, a annoncé le passage dès cette semaine à la « phase d’évaluation ». La phase cruciale où le rapport ne plaira pas à tous, pour le répéter.




Il a ajouté pour l’accélération de la première phase de vérification, franchie en présence des représentants des partis politiques et d’observateurs nationaux et étrangers, la Commission utilise 24/24 le service de 80 techniciens travaillant par relève. Plus loin, il a précisé que des regards pertinents jetés sur des PV (procès-verbaux) du scrutin législatif du 9 août 2015, se faisaient en fonction des plaintes reçues contre des décisions prises par le BCED. Ce tribunal Electoral, notons-le, établi du temps du CEP de M. Opont, était très décrié pour ses verdicts que les parties antagonistes qualifiaient de « favoritisme « .




M. Benoit qui appelle « manman penmba », les PV ayant trait aux présidentielles, a précisé que l’article 171 détermine clairement les critères d’acceptation ou de rejet d’un PV. C’est à cette phase d’évaluation que le conseil parviendra cette semaine dans sa recommandation qui sera « explicite ». Et c’est au CEP et au pouvoir exécutif qu’il revient les dernières décisions d’application. Parallèlement aux informations faisant croire que les listes électorales soumises par l’ONI, étaient inadéquates, François Benoît a confirmé qu’effectivement elles n’étaient pas à jour, et que des noms de personnes mortes, lors du « goudougoudou » s’y trouvaient au moment des élections de 2015, encore insérés. Pour lui des morts auraient voté.




Si la conclusion du rapport paraît incertaine de venir convaincre, faire fléchir ou de faire pomper de joie des partis en litige, la seule chose sûre et certaine c’est que dimanche 29 mai, aucun événement majeur ne viendra éclipser la « Fête des Mères » en Haiti, avec ce fameux rapport qui sera soumis lundi à l’Exécutif.

Rezonodwes / cba

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