« Haïti est un État en faillite et la projection de son taux de croissance est de 0.5% » opine Leonel Fernandez, ex-président et candidat à la présidence en RD

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« le pays est en recul, avec un produit intérieur brut équivalent à 8 milliards de dollars alors que l’économie dominicaine est à 85 milliards de dollars » ex-président Fernandez, RD.

« Notre économie est mille fois supérieure à celle de l’économie haïtienne », a déclaré Fernandez au cours d’une interview accordée à Telemicro, canal 5.

Nous mettons en garde un seul dirigeant haitien, qu’il s’appelle Edmond Bocchit, Jean Michel Lapin ou encore l’ancien activiste Evans Paul dont le nom est cité dans un tribunal fédéral des Etats-Unis pour une affaire de pots-de-vin, en décembre 2015, d’aller mercredi demander des comptes à l’ambassadeur de la République Dominicaine à Port-au-Prince. L’ex-premier ministre de Martelly, partisan d’une élection yon grenn soulye s’est dit frustré et a déclaré à la radio mardi matin « avoir honte du fait que l’opposition refuse de dialoguer avec Jovenel Moise« , mais que penserait-il de cette déclaration de Fernandez, à propos de son pays, lui comme étant un ancien haut fonctionnaire : « Haïti ! c‘est un Etat en faillite. C’est un défi pour la République Dominicaine« .

Mardi 1er octobre 2019 ((rezonodwes.com))– « Haïti est un État en faillite et que le désespoir vécu dans ce pays représente un grand défi pour la République dominicaine« , a déclaré l’ancien président dominicain Fernandez et aspirant candidat à la présidence, pour un 4ème mandat.

L’ex-chef d’Etat qui fut le premier dirigeant au monde à visiter Haïti, au lendemain de la catastrophe du 12 janvier 2010, devait en savoir long sur nos méthodes de gouvernance où tout se fait par la corruption et avec la corruption.

Fernandez a expliqué, selon le journal Listin Diario, que parmi les facteurs qui ont affecté l’effondrement de la situation en Haïti, on retrouve la projection du taux de croissance de ce pays qui est de 0,5%, alors qu’elle avait progressé de 1,6% en 2018.

« C’est-à-dire », a-t-il poursuivi, que « le pays est en recul, avec un produit intérieur brut équivalent à 8 milliards de dollars alors que l’économie dominicaine est à 85 milliards de dollars« , une déclaration qui n’est pas de nature à rassurer tous les haitiens sur la capacité du président Jovenel Moise à relever les grands défis qui se pointent à l’horizon.

Fernandez a ajouté qu ‘ »outre les problèmes d’ordre structurel rencontrés par Haïti avec la demande de démission du Premier ministre et le départ du président Jovenel Moïse, la situation s’est aggravée davantage avec le départ définitif des troupes de la Minustha qui y sont restées pratiquement dix ans, car bien que l’armée haïtienne ait été réhabilitée à nouveau, elle n’a peut-être pas la formation, la formation d’une mission des Nations Unies».

Soulignons que Leonel Fernandez (1996-2000 ; 2004-2008 ; 2008-2012) en faisant pour son compte l’éloge de la Minustha dont le départ a été salué avec un ouf de soulagement par la majorité des haitiens, aurait peut-être oublié le nombre de personnes qui sont mortes de la maladie de choléra. Les scientifiques ont établi qu’elle est bien l’œuvre d’un contingent de soldats de la mission onusienne qui n’a pas réussi à implanter la démocratie en Haïti, non plus n’est parvenue à conduire des processus électoraux sans contestation en 2006, 2010, 2011, 2015, 2016. Elections viciées à la base avec un Centre de Tabultion, où les noms des vainqueurs seraient décidés.

2 COMMENTS

  1. Voilà ce qui est bien dit sur le dépotoir qu’est Haïti! C’est un peu dur que ce soit Fernandez qui le dit. Quant à Evans Paul (Kplim), c’est une honte nationale, une malpropreté qui devrait se taire car c’est seulement en Haïti qu’un débris comme aurait pu être pm.

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